De Cozzano à Capanelle en passant par le Col de Verde

Jour 5 - Cozzano - Col de Verde

Suite à une discussion avec Batiste, notre hôte, nous choisissons la prudence, nous ne passerons pas par les crêtes, les conditions météo s'annoncent mauvaises. Nous partons vers le Col de Verde, sauf Patricia qui a décidé de faire l'étape par le taxi qui transporte nos bagages. Nous enfilons nos capes de pluie, dès le départ, ce qui conforte Patricia dans son choix. Nous prenons un petit chemin qui traverse la forêt. Le long du chemin, de nombreuses porcheries, au détour d'un virage, nous croisons des cochons qui ont le droit de sortie. Jusqu'à maintenant, il ne fait que bruiner. Nous arrivons sur le chemin forestier qui nous conduit tout droit au col de Verde. Le fait de pouvoir marcher à plusieurs de front nous autorise à de grandes discussions.

Coralie se fait de nouveaux amis, alors plus sympas que les anciens ?Nous devons faire attention aux salamandres qui traversent le chemin. Il s'agit d'une espèce protégée.

Coralie avec des chevauxUne salamandre

Les séances photos rompent la monotonie du parcours. Une petite pause à la chapelle Saint Antoine. Peu après, le chemin nous offre la vue des crêtes, enfin presque, les nuages nous cachent la vue. Peut être que finalement, la météo est plus clémente en bas.

Un pique-niqueUn crête

Mais nous gardons le rythme, des grosses averses sont prévues pour la fin de l'après-midi. La pluie ayant stoppée, nous pique-niquons sur le bord du chemin et histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes: une petite sieste, mais rapide. Un peu plus loin au bord du chemin, des cochons sauvages cherchent leur nourriture. Des cochons sauvages

Peu après nous arrivons sur la route, il nous reste un petit kilomètre. La pluie fait son apparition, nous enfilons nos capes de pluie. Nous accélérons le pas. La pluie redouble, c'est le déluge lorsque nous arrivons au col de Verde. Dans la grande salle de l'auberge, nous retrouvons Patricia, en pleine discussion avec le propriétaire et ses amis. En attendant une légère accalmie, nous buvons une boisson chaude. Puis, nous passons entre les gouttes pour rejoindre nos bungalows. Le notre est à peine terminé, il manque l'escalier. Après la douche, nous passons la fin de l'après-midi dans la grande salle, où nous retrouvons le groupe de Jojo trempé. Ils font sécher leurs vêtements près du feu, ils sont passés par la crète. La pluie a repris de plus belle.

Jour 6 - Col de Verde - Capanelle

La pluie n'a pas stoppé de la nuit, mais ce matin, le ciel est à peu prés bleu, des rayons de soleil apparaissent. Pendant que nous déjeunons, Pascal est en pleine discussion avec Jojo et le propriétaire du gîte. Il est décidé que les deux groupes voyageront de concert, car une incertitude règne sur les franchissements de ruisseaux normalement prévus. Nous devrons peut-être prendre une déviation. Le refuge étant encore à l'ombre, nous partons chaudement habillés. Rapidement, c'est la séance strip-tease. Patricia et Pascal qui dormaient dans le dortoir, nous raconte leur nuit mouvementée, la pluie incessante a fini par rentrer dans le bâtiment, et voila, qu'en pleine nuit tout le monde est réveillé pour mettre à l'abri ses affaires. Tout compte fait, nos bungalows pas finis, ce sont avérés sûrs et secs.

Bungalow

Le chemin est détrempé, les pieds sont mouillés, mais le soleil qui brille nous tient chaud. Un premier ruisseau est traversé sur un pont, et voila un franchissement d'effectué. Le ciel clément nous donne l'occasion de profiter pleinement des magnifiques paysages. Nous arrivons au premier franchissement de ruisseau, avec les pluies torrentielles le courant est important, Jojo a tendu une corde pour pouvoir franchir le ruisseau. Tout le monde passe sans souci, sauf Florence, voulait-elle être secourue par ces nobles et beaux guides ou a-t-elle seulement glissée ? Nous ne le saurons jamais. Pascal part un peu devant pour aller câbler le second franchissement. Finalement facile. Mais le plus dur reste à venir. Jojo et Pascal installent deux cordes sur ce troisième et dernier franchissement. Tout le monde passe sans encombre malgré l'eau glaciale. Guls profite d'un caillou au milieu pour remettre ses lunettes de soleil. Coralie profite du même caillou pour faire la bise à Jojo qui lui tendait la main, il y a des jalouses.

Florence traverse la rivièreGuls traverse la rivière

Après séchages des pieds, et quelques centaines de mètres, nous faisons la pause pique-nique dans les ruines d'une bergerie au bord du chemin. L'après-midi nous offre de magnifiques paysages et un joli parcours au milieu des pins ou des champs d'asphodèles.

Pins

A l'arrivée à Capanelle, petite station de ski, nous apprenons que nos sacs ne sont pas arrivés, le taxi qui les transporte est bloqué par un effondrement dû aux gros orages de la veille. Les propriétaires nous apprennent aussi qu'Ajaccio est inondé. En attendant nos sacs, nous buvons un verre, puis nous prenons notre douche, grâce aux franchissements des ruisseaux, tout le monde avait pris sa serviette. A l'occasion de l'anniversaire de Pascal qui est le lendemain, nous lui offrons un apéro amélioré: foie gras, vin blanc. Cela devient une habitude. Excellent gâteau à la châtaigne fait maison.

Dîner