A very bad trip avec Solidarité Jeunesse
mes frères et moi participons à des chantiers internationaux jeunes depuis l'âge de 16 ans. Pour ma part j'ai fait 2 chantiers en allemange (super). *
par contre cette année j'ai participé en aout 2018 prés d'Alicante en Espagne à un chantier avec Solidatrité Jeunesse: cela s'est trés mal passé au point que je suis rentré au bout de 5 jours/
Dés notre arrivée au camp on nous a fait signé un contrat avec toutes les régles
- interdit de détenir des bonbons ou gateaux (que l'on nous a définitivement confisqué !!!) alors que par ailleurs nous étions encouragé à aller consommer des sucreries et glaces au snack du camp
-interdit de garder son portable plus d'1 heure par jour
- extinction des feux à 10h30 et interdiction de parler
- interdit de sortir seul jusqu'au village
-interdiction de se rafraichir dans la "piscine " de 80 cm sans la présence de notre "teamer"
par ailleurs, les 11 participants tous âgês de17 ans se sont retrouvés dans une colonie de 40 petits enfants espagnol (entre 7 et 10 ans) et on nous a expliqué que nous devions suivre les mêmes règles que les petits et donner l'exemple !!! Cela n'a pas du tout été signifié dans la feuille de route.
Le travail consistait à biner de 10h à 14h en plein soleil en pleine canicule ou peindre les locaux neufs du lundi au samedi . Pour cela nous n'étions pas des enfants mais pour le reste aucune activité n'était prévue sauf en soirée des jeux avec les enfants "cache cache" et de Douanier (cacher sur soi des petits objets pour que les petits enfants les trouvent en nous fouillant !!!!) .
-Nous dormions à 8 dans un tout petit boxe sans porte et encadré par les boxes identiques des enfants de la colonie.
Quand j'ai refusé de donner mon téléphone portable les choses se sont dégradées très vite. Il n'y a eu aucun moyen de négocier les régles, d'assouplir, les monos des enfants me coursaient dans le camp et faisaient pression pour que je donne mon téléphone, l'un d'entre eux a même était menaçant criant pour que je lui donne mon "fucking telephon "!!! (sic)
A aucun moment il y a eu des temps de concertation ni même de réunions pour parler du projet et donner du sens à notre engagement. En fait nous avons été utilisé comme de la main d'oeuvre bon marché. Il n'a jamais été prévu que nous nous retrouvions avec des enfants de 7 ans et que nous devions subir le même régime.
mon engagement en chantier international s'appuie sur le désir de rencontrer des jeunes de mon âge autour d'un projet de travail qui a un sens et qui s'appuie sur des valeurs bien identifiées ( écologie, protection de l'environnement, devoir de mémoire...).
Mes parents ont contacté Solidarités Jeunesse pour tenter de trouver un assouplissement et être rassurés. L'interlocutrice de Solidarité Jeunesse a joué à fond le jeu de l'association Espagnole DEAMITICIA leur disant que c'est moi qui posé des problèmes de comportement (car je ne voulais plus donner mon téléphone !) et que de toute façon les enfants n'ont aucun droit avant 18 ans. Ce dernier argument a convaincu mes parents de me faire revenir au plus vite. Je me suis débrouillé seul pour trouver un billet de bus avec l'argent que j'avais. Mes parents ont demandé à Solidarité Jeunesse de s'assurer qu'on me fournirait eau et nourriture pour le voyage ce qui n'a pas été fait. le responsable de la colonie d'enfants m'a laissé à 22h à la station de bus d'Alicante pour un départ à 1h30 dans la nuit, sans eau ni nourriture alors que je faisais un trajet de plus de 20h arrivant à Marseille à 20h le lendemain soir !!!!
'''<u>ces dysfonctionnements constituent un Déni de fonctionnement démocratique, en complète contradiction avec les valeurs d'éducation populaire, l'apprentissage de l'autonomie, la collaboration, la concertation, la mise en responsabilité....
Je suis extrêmement choqué des conditions d'encadrement de cette association Espagnole qui n'a aucune réflexion ni pratique de l'accueil d'un groupe de grands adolescent (je suis majeur dans 5 mois) et ne fait qu'infantiliser les bénévoles mais suis encore plus choqué par la non prise en charge et en conscience de Solidaité Jeunesse qui affiche pourtant des valeurs d'éducation populaire et se déresponsabilise complétement alors que c'est bien cet organisme qui fait la pub pour les associations partenaires et empoche l'argent pour cela. La réponse de l'interlocutrice de Solidarité Jeunesse a été de me mettre en cause moi...il est toujours plus facile d'accuser un jeune de poser des problèmes de comportement que de remettre en question un organisme partenaire.
pour finir sur 11 jeunes, outre mon retour prématuré demandé par moi et mes parents, 2 jeunes ont été virés 5 hjours avans la fin sur un autre camp en Espagne et 4° jeune 3 jours avant la fin du camp. Donc 4 jeunes sur 11 n'ont pas fini le camp ce qui pose la question des compétences d'encadrement de grands adolescents par cette structure.