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Pour ma part , il est urgent d'attendre pour ne pas servir de monnaie d'échange dans un conflit qui ne me concerne pas.
Depuis le début du conflit en 1982, aucun otage européen n'a été pris dans ce conflit pour servir de monnaie d'échange ni pour quelque autre motif.
A l'exception de 4 personnes dans les années 90, aucun européen n'a été tué dans ce conflit.
Le seul risque que l'on courre en Casamance, c'est d'être pris dans un braquage sur une route et de se voir dépouillé de tous ses biens, mais il semblerait que les européens connaissent bien ce type de banditisme chez eux.
Ces braquages ne sont pas très fréquents, surtout si on les compare aux statistiques de la délinquance de beaucoup de villes européennes, et ils se déroulent dans des zones bien connues et identifiées et surtout à des horaires généralement habituels.
C'est dommage qu'en évoquant, diffusant et déformant des incidents ponctuels, on se rende complice de ce banditisme. Le jour ou le tourisme (entre autre) refleurira en Casamance, que les moyens économiques de la région se seront un peu développés, les bandits ne prendront plus un fusil pour trouver de l'argent pour survivre.