Casablanca

Symbole inégalé du Maroc moderne, ville au nom évocateur catapultée au rang de capitale économique.

La face cachée du Maroc

Symbole inégalé du Maroc moderne, ville au nom évocateur catapultée au rang de capitale économique, Casablanca cultive la différence. Haut-lieu de la culture, deuxième plus grande mosquée du monde, quartiers d’affaires, hôtels de luxe, réseau de transport avancé sont autant de signes d’une ville pas comme les autres. Les touristes ne se pressent pas, du reste, pour découvrir l’illustre « maison blanche », pourtant, elle seule révèle le secret du dynamisme marocain et l’envers du décor du tourisme.

La face cachée du Maroc

Une ville décidée

Mosquée Hassan IIEn quelques mots, Casa s’inscrit dans l’air du temps et propulse le Maroc sur la scène internationale. Dès le premier coup d’œil, c’est la modernité qui frappe : les immeubles hauts, les petits taxis qui grouillent, les bus, les hommes d’affaires en vitrines des brasseries chics et les avenues aux enseignes modernes qui se détachent.  A des lieues de Fès ou Marrakech, ici c’est une impression de grande ville qui n’arrête pas, de capitale urbaine à peine contrastée par une médina un peu délaissée. Ainsi dans les quartiers d’affaires de la ville, les sièges sociaux de grandes entreprises marocaines comme le crédit du Maroc travaillent au coude-à-coude. Congrès et conférences y rassemblent des entrepreneurs illuminés, des boursiers arrivistes et des scientifiques férus du Maroc et d’ailleurs. Ses habitants, les Bidaouis en arabe, Casaouis où Casablancais en français peuvent se targuer d’avoir une des bourses les plus côtés d’Afrique, et pour ceux qui s’en souviennent, d’avoir reçu lors de la conférence d’Anfa en 1943 Churchill, Roosevelt et de Gaulle. Enfin, Casablanca est un point de départ ou un point de chute pour étudiants et carriéristes en tous genres, mais en dehors de la mosquée Hassan II, ses atouts touristiques émettent une bien faible lueur.

Alice Cannet
Publié le 04/11/2009
Crédit photos : © ONMT – Photographes : Xavier Richer et Jacques Bravo