Khumaga: Le parc de Makgadikgadi et Nxai

Khumaga – 5 au 6/8

Khumaga (prononcer Koumara) est le point d’entrée d’un immense parc : le Makgadikgadi. Nous n’irons pas jusqu’aux immenses pans (cuvettes asséchées) qui caractérisent ce parc, et qu’on a vus en avion sur le trajet Johannesbourg / Maun, mais nous restons sur les quelques points d’eau permanents qui subsistent le long de la rivière Boteti, asséchée en saison sèche. En fin d’après midi, le spectacle est saisissant avec des centaines de zèbres et de gnous qui viennent boire.

Avec la savane, les animaux ! Nous avons de la chance car à peine quelques kilomètres après être arrivés, nous voyons un lion et une lionne. Ils sont sous un arbre, en train de s’accoupler.

Khumaga parc Makgadikgadi

Curieusement, il y a des vautours partout, avec quelques marabouts. Nous croisons également quelques éléphants et hippopotames, mais avec le peu d’eau qu’il y a, ils ne sont pas légion !

Le lendemain matin, comme à chaque fois, on est saisis par le contraste avec l’après midi : les points d’eau sont complètement déserts. Impossible d’apercevoir le moindre herbivore : ils ont tous passé la nuit « à l’abri » des prédateurs dans le bush. Par contre, nous tombons sur une troupe de lions. Il y a 2 mâles, 3 ou 4 femelles et 2 jeunes. Nous ne les verrons pas tous distinctement, car ils ont déjà commencé à remonter dans les herbes hautes pour leur sieste de la journée. Mais en arrivant à 7 heures, nous pouvons admirer un des 2 mâles, les 2 jeunes en train de jouer et les silhouettes de quelques autres membres de la troupe.

Lion au parc Makgadikgadi

Nxai – 6 au 7/8

Après notre « game drive » du matin à Khumaga, nous partons pour Nxai (prononcer Kssaï) au Nord. Comme nous n’avions pas trouvé d’essence sur la route de Khumaga en sortant du Kalahari, nous devons faire un aller retour par la ville de Gweta. Le land rover est un super véhicule pour la piste, mais qu’est ce que ça consomme !

Avant d’arriver au parc, nous déjeunons aux « Baines Baobab », 4 énormes baobabs sur un îlot au milieu des pans. Comme les pans sont à sec à cette époque de l’année, cela donne le spectacle étonnant de ces arbres plantés au milieu d’une apparente étendue désertique blanche. On a du mal à imaginer qu’en été, à la saison des pluies, toutes ces cuvettes sont complètement remplies d’eau !

Baines Baobab

Pour aller à Nxai, il faut faire 38 kilomètres d’une piste très « sandy » et très très « bumpy », qui est un vrai calvaire. Nxai ressemble au Kalahari avec ses grandes plaines herbeuses. Comme au Kalahari, à la saison des pluies, tout est vert et se remplit d’herbivores. Mais Nxai fut décevant (en fait, la seule déception du voyage ; eh oui, fallait bien qu’il y en ait une !). A part le troupeau de springboks de l’après midi, quelques autruches et un chacal au point d’eau, nous n’apercevons strictement aucun animal.

Nxai

En théorie, l’intérêt de Nxai est son point d’eau. En saison sèche, c’est le seul à des dizaines de kilomètres à la ronde et du coup, il attire l’ensemble des animaux, avec une troupe de lions qui y est assignée à résidence. Dans les livres sur le Botswana, on voit souvent des superbes photos de lions chassant au point d’eau de Nxai (cf. toute la série de clichés à la boutique de l’aéroport de Maun). Sauf qu’à l’entrée du parc, les rangers nous avaient prévenus que les animaux n’étaient pas là, partis plus au Sud vers Khumaga, plus tôt ou plus massivement que d’habitude (une sorte de mini migration). Donc le point d’eau est complètement désert. Et pas d’herbivores, pas de lions ! Nous ne nous éternisons pas et filons vers notre prochaine destination : Chobe.