Dunhuang et ses grottes

Lundi 01/10/2007.

Le tapis de l'ascenseur est changé tous les jours et il est "daté" : ce qui permet de savoir immédiatement quel jour on est.
Miracle ! Il ne pleut pas! Donc, ce matin, visite des grottes de Mogao. Nous nous y rendons en taxi, il nous reprendra vers midi. Nous rencontrons sur place un charmant jeune couple de Français, kinés tous les deux et qui ont tout quitté (c'est-à-dire tout vendu) pour s'offrir un voyage autour du monde, d'un an ou plus si affinité.Ils partent du principe (pas faux!) qu'ils devront travailler jusqu'à 75 ans avant de pouvoir partir à la retraite, donc autant profiter maintenant de ce temps de jeunesse (ils ont 26 et 21 ans) pour voyager. Cela fait près de 9 mois qu'ils circulent (ils s'arrêtent de temps en temps pour exercer leur métier et se remplir les poches avant de repartir). Et elle a bien besoin de fromage, de pain frais et de vin (du Médoc de préférence !).

Nous allons être 5 pour faire la visite des grottes avec une guide francophone, tout à fait intelligible. La visite ne peut se faire qu'avec un guide et les photos sont interdites.

De retour à Dunhuang, nous déjeunons de délicieux raviolis, rue Shichang Xiang.Petite chinoise Puis taxi à nouveau, pour les grottes aux mille Bouddhas. Visite décevante, car peu de grottes ouvertes sauf à accepter de payer directement au gardien un surcoût déraisonnable à nos yeux. Il nous demande 200 yuans et nous n'avons pas le réflexe de discuter de la somme (nous ne sommes sur le territoire que depuis peu.).
Sur le chemin du retour, nous demandons au chauffeur de nous arrêter dans la vieille ville de Dunhuang (reconstituée), c'est un décor de cinéma et il a d'ailleurs servi comme tel !
Nous filons voir la dune (120 yuans de droit d'entrée, c'est trop cher pour voir une dune de sable reconvertie en parc d'attractions avec ULM, chameaux, petit train.).

Nous décidons d'aller boire un verre à une guest house toute proche. Le patron nous accueille chaleureusement et va nous offrir une grappe de raisin sans pépin à la peau très fine (délicieuse). Puis, à 18 heures 30, nous retrouvons notre taxi pour un retour en ville.

Notre dîner va être un désastre au point de vue prix : nous le prenons dans le marché de nuit et nous nous faisons plumer en beauté, mais comme nous n'avons pas demandé avant de nous asseoir les prix, nous payons la somme pharamineuse (toutes choses étant égales par ailleurs) de 150 yuans pour trois fois rien !

Achat d'un sachet d'abricots séchés (avec leur amande, c'est très bon) pour 30 yuans (la vendeuse en voulait 40). Au lieu de me rendre la monnaie sur le billet de 50 yuans que je lui donne, elle me tend un deuxième paquet.

Je décide d'ailler faire un tour du côté de la maison du pied et je m'y fait masser. Instruit par l'expérience de notre dîner, je discute du prix demandé et accepte à 60 yuans. J'entre dans une petite salle à quatre fauteuils, genre fauteuil première classe avion, où je me retrouve seul avec 008, ma masseuse, toute jeune, aux joues bien roses, mais pas frêle pour un sou ! Il y a même la télé, mais je ne demande pas à ce qu'elle soit allumée. En fait, il n'y a pas que les pieds qui sont en cause dans cette histoire : il y aussi les doigts des mains, les bras, les mollets, le cou et le dos. Bref, une heure qui fait du bien !

DésertMarchand d'épices