Suite de la visite de Big Apple - Etats-Unis

Jeudi 11/11/2004

Le temps est un peu gris mais pas trop mauvais (de toute façon, nous sommes en novembre).

Il est 8 heures 15 quand nous nous levons. Nous allons prendre notre petit déjeuner, assez copieux mais farineux, à l'extérieur de l'hôtel.

Nous achetons une carte de métro (utilisable également dans les bus) : pour 10 voyages, 10 dollars, nous en avons un gratuit (un voyage, pas un dollar…). Mais il faut acheter ça à un guichet automatique : le personnel présent derrière son guichet se contente de regarder. Les langues proposées, outre l'américain, sont l'espagnol et le chinois. Il faut s'orienter dans le métro et bien comprendre le système ; une fois que c'est fait, cela devient facile. Autrement dit, deux notions sont très importantes : savoir si on va en montant ou en descendant et si on va à l'Est ou à l'Ouest !
Le métro est propre, vétuste, mais il y a beaucoup de travaux de rénovation.

Je voulais visiter le musée Guggenheim, c'est raté, car il est fermé (nous sommes le 11 novembre, mais le guide nous avait dit que tout était ouvert). Nous allons donc au Metropolitan Museum of Art (le Louvre, quoi !). Le vestiaire est obligatoire.

Puis nous filons droit au Central Park où nous louons deux vélos pour 18 dollars à nous deux, pour 1 heure. Le tour de Central Park, c'est une dizaine de kilomètres et par chance, le temps est superbe. Beaucoup d'écureuils, des banc verts, offerts par des particuliers et certains ont une dédicace amoureuse… Le freinage se fait par rétro pédalage, les pneus sont larges, il n'y a pas de changement de vitesse. Heureusement les côtes ne sont jamais très longues ni très raides, mais je mettrai pied quand même en une occasion !
Pour nous récompenser, nous passons chez Tiffany (le Cartier US). Boutiques près de Time SquareLe liftier décrit ce que l'on peut trouver à chaque étage. A un moment donné, je m'exclame: "c'est trop, c'est trop, c'est moi qui paye !". J'ai le mérite de faire rire les passagers.

Ensuite, nous filons à l'Empire State Building par métro. Les contrôles sont assez sévères, ce qui peut se comprendre.

La vue sur la ville illuminée est assez spectaculaire.

Nous rentrons à l'hôtel à pied, et nous dînons, bien, juste en face. Mais dès qu'une assiette est finie, on vous l'enlève (il n'y a que peu de clients) et on apporte l'addition.

A peine arrivé dans la chambre, je suis saisi de tremblements consécutifs à une très forte poussée de fièvre. De quoi s'agit il ? D'une grippe, d'une attaque de palud, d'une angine ? J'avale les quelques comprimés de paracétamol que nous avions pris au cas ou.

Nous avons un message téléphoné : c'est ok pour demain matin, nous serons pilotés dans la ville par un "local".

L'idée est excellente : par l'intermédiaire d'une association ("big apple greeter")des locaux bénévoles se mettent à votre disposition soit un matin, soit un après midi pour vous faire visiter leur ville, en fonction de vos centres d'intérêt, et en plus, en principe, ils parlent votre langue ! Naturellement, il faut s'inscrire avant le départ, par Internet.

Vendredi 12/11/2004

Journée noire pour moi : je vais rester au lit, trempé de sueur, avec une fièvre de cheval (probablement aux alentours de 41°).

Il pleut des cordes et ça, pour la journée.

Dès qu'elle le peut, c'est à dire vers 8 heures du matin, Régine va téléphoner à notre correspondant du "big apple greeter" pour lui expliquer la situation et lui dire que nous ne pourrons pas faire la visite programmée. Malheureusement, il doit déjà être en route car personne ne répond.
Et de fait, il va arriver à l'hôtel et demander notre chambre ! Je lui explique tant bien que mal le problème car, entre temps, Régine est partie à la recherche d'une pharmacie pour refaire notre provision de paracétamol, complétée par une immense bouteille de coca et une soupe chaude pour midi.
Elle s'est aussi rapprochée de la responsable du groupe au cas ou il serait nécessaire de faire appel à un médecin. Idem avec la carte visa premier grâce à laquelle nous avons une assurance médicale : eux souhaitent nous diriger vers un hôpital !
Une fois soigné l'animal, Régine part en balade visiter les grands magasins : elle reviendra vers les 6 heures du soir (les bras vides.), dégoulinante de pluie !
Moi, ça va mieux et j'espère passer une bonne nuit.

Samedi 13/11/2004. Dernier jour à New York

Je me lève : c'est mieux, même si ce n'est pas terrible !
Après le petit déjeuner, nos partons pour le Guggenheim museum, il est ouvert mais il est consacré tout entier à une exposition sur le monde aztèque ! On en sort !

Nous allons donc visiter la Frick Collection, maison musée un peu à la façon du musée Jacquemart André.
Une fois ceci fait, nous décidons d'aller aux "cloisters"(musée de cloîtres en plein air). C'est assez loin du New York central, mais atteignable par le métro. Encore faut il qu'il fonctionne ! En effet, toutes les lignes "métro descendant" sont interdites au public : probablement une panne. Or, à un moment de notre trajet, nous devons prendre une transversale "descendante". Statue de la Liberté au loin
Nous sortons donc à la station "Yankee Stadium", assez loin de notre destination finale, en plein Bronx. Impossible de trouver un taxi.
Nous nous plantons à un arrêt de bus, histoire de comprendre le système, quand une femme noire (les noirs sont très complaisants et près à rendre service aux touristes, beaucoup plus que les blancs toujours pressés) nous demande ce que nous cherchons. Elle nous dit que le meilleur moyen pour nous rendre au musée des cloîtres en plein air, est de prendre le bus qui s'approche puis de demander au chauffeur de nous descendre à une intersection de rues, de là, de reprendre la ligne 4, qui nous mènera à bon port.
Aussitôt dit, aussitôt fait.
L'attente à l'intersection sera bien longue mais il fait beau temps malgré un petit vent frais.

Une fois le musée visité, (ensemble de cloîtres romans achetés par de généreux donateurs américains à d'imbéciles vendeurs, principalement Espagnols et Français, démontés puis transportés, puis remontés en ce musée), nous reprenons la ligne 4 qui va jusqu'au centre de la ville, c'est-à-dire jusqu'à la 5° Avenue.
Le bus est très bien équipé pour pouvoir prendre en charge les passagers à mobilité réduite : les fauteuils roulants sont hissés à bord sans problème par le chauffeur et sanglés de manière à ce qu'ils ne puissent pas se décaler en cas de choc ou de freinage brutal.

Une fois arrivés à l'hôtel, nous nous autorisons une petite pâtisserie accompagnée d'un immonde café.
Il ne nous reste plus qu'à attendre dans le hall le départ pour l'aéroport, prévu pour 19 heures 30.

A la remise des billets, nous constatons que nos places ne sont pas côte à côte et qu'il en est de même pour de nombreux passagers. Râler auprès d'Air France ne sert à rien. Ils ont de la chance d'avoir fait leur enquête de satisfaction à l'aller plutôt qu'au retour !

Nous aurons à nous déchausser au moment des contrôles de police.

Le vol se fait sans problème, je suis assis à côté d'une petite famille Française qui revient du marathon de New York.(enfin, c'est Monsieur qui a fait la course, Madame et son petit garçon ayant joués le supporters !).

Bon, globalement j'ai été déçu par la ville. Ce qui est symptomatique, c'est que j'ai fait très peu de photos, et en plus, elles sont médiocres !
Manquant totalement d'exubérance, trop rangée, trop guindée, on se demande comment elle a pu, et peut encore, être considérée comme la ville de l'avant-garde.
Peut être me suis je trompé d'Amérique. Peut être faut il aller jusqu'au Pacifique !