Le 14 Août 2004
Lever 7h00. Nous partons pour un périple de 7h00, direction Cuzco. Nous quittons à regret le Lac Titicaca. Mais une consolation quand même, la route pour Juliaca est en fait une piste en terre. Nous roulons donc à 40 km, ce qui fait que nous quittons le lac moins vite… Après Juliaca , c’est toujours le décor de l’Altiplano : une plaine sans arbres, aux herbes jaunes.
Le paysage de l'Altiplano
A 11h00, nous faisons un arrêt dans un petit village. Nous en profitons pour nous dégourdir les jambes en faisant le tour de la place de l’Eglise où s’est installé un marché. En prévisions des jours de treck à venir (altitude, donc froid !), Jacques achète un magnifique caleçon gris, qu’il a négocié ardemment !!!. Et puis nous tombons sur un mariage. Les gens attendent la sortie des mariés. Nous faisons comme eux, et devenons vite l’attraction de la foule ! Les mariés passent sous une pluie de confettis, que l’on nous jette ensuite ! C’est un mariage à moitié mexicain, car suivent des Mariachis. On note une idée très kitch pour le mariage de Laurent et Muriel en septembre prochain. On a pris une photo pour le leur montrer !
La pluie de confettis
Nous déjeunons dans un restaurant local : moutons pour certains ou sandwich pour d’autres (moi !) et nous repartons vers Cuzco.
Après l’Altiplano, c’est une succession de vallées magnifiques. Puis, nous franchissons le col de la Raya à 4 336 m, limite entre les départements de Puno et de Cuzco. Enfin, nous sommes à Cuzco. L’entrée de la ville est bruyante, sale, polluée mais dès que l’on rentre dans la vieille ville, c’est le calme et le charme qui dominent : de petites ruelles pavées, de vielles maisons blanches, avec de grandes cours intérieures. Mais Cuzco est une ville sportive, car elle est construite sur une colline, donc ça monte !! Notre hôtel se situe en plein centre ville, avec une jolie cour intérieure. Nous posons les affaires et partons directement sur la Place d’Armes. C’est une grande place, entourée d’Arcades et où trône une imposante cathédrale. Nous nous baladons un peu.
La Place d'Armes de Cuzco
La ville est remplie :
1) de boutiques de souvenirs (bijoux en argent, et autres artisanats),
2) de restaurants (avec rabatteurs),
3) d’agence de treck
Après une heure de reconnaissance nous rentrons dans un petit restaurant, et nous décidons de manger la spécialité du coin : le « CUY », c’est à dire du Cochon d’Inde. Bon, ce n’est pas mauvais, mais ça a un goût plutôt prononcé ! Retour à l’Hôtel et dodo.
Le 15 Août 2004
C’est une journée libre aujourd’hui. Mais nous nous levons quand même à 6h00, car hier nous avons négocié 2 taxis avec d’autres membres du groupe pour aller à Pisac. (70 soles jusqu’à 13h00).
Nous tombons sur des chauffeurs super sympas qui nous arrêtent d’abord à un point de vue, où l’on a la plus belle vue sur la Vallée Sacrée des Incas. Quel Panorama ! En bas coule l’Urubamba, au loin on voit les montagnes enneigées et de chaque côté de la vallée d’imposantes montagnes et de beaux « à pic ».
En bas de la vallée coule l'Urubamba
Nous passons Pisac, où le marché se prépare (nous sommes Dimanche) et les taxis filent vers les ruines. Nous arrivons au Parking intermédiaire où à 08h30 c’est plutôt calme. D’ailleurs le site n’est pas encore ouvert. Le ciel est très bleu, et en haut on peut apercevoir le reste de ce qui fût une Cité Inca. Nous ferons donc le parcours à l’envers, c’est à dire de bas en haut. Lorsque nous arrivons au premier mur, c’est l’étonnement de voir comment c’est construit. Ces pierres s’imbriquent les unes dans les autres comme un puzzle, sauf que les pièces ne sont jamais les mêmes, jamais de la même forme, de la même grosseur.
Nous montons, le site nous appartient car nous sommes presque seuls. De plus les quelques rares touristes que nous croisons, font donc le parcours en sens inverse du notre… Le chemin n’est pas facile, très abrupt parfois : Les terrasses qui surplombent la vallée, le village, la tour de guet qui domine Pisac. Mais comment faisaient-ils ?
Finalement notre visite durs plus de 2h30, mais cela valait vraiment le coup. Nous redescendons sur Pisac, et déambulons dans le marché. C’est un marché artisanal…. à touristes ! Bien sur nous achetons quelques babioles : bijoux en turquoises et argent, mais surtout une « Manta », une couverture que les femmes utilisent pour porter leur enfant, ou leur nourriture. Elle est en Alpaga. Nous trouvons notre repas de midi : de délicieux petits pains tomates et oignons tout juste sortis d’un immense four. Nous continuons notre visite du village et trouvons enfin le « vrai marché ». Différentes sortes de légumes et de fruits, toutes les variétés de maïs, de toutes petites vieilles femmes vendant leur maigre production. Et puis soudain la Procession à la Vierge Marie, coutume locale en ce 15 Août. La statue de la Vierge est précédée par des danseuses avec des masques représentant un visage, puis des danseurs avec ces mêmes masques. Elle est portée sur un immense socle par une dizaine d’hommes. Je suis même saluée par le Curé du village ! Lorsque la procession est passée, nous repartons pour Cuzco.
La fête du 15 Août à Pisac
L’après midi nous visitons la ville : la rue Hatun Rumiyoc, ruelle bordée par les murs incas, qui possède la pierre à 12 angles (et oui !), puis le quartier San Blas : l’église et sa chaire (merci pour les 3 guides qui se sont succédés en nous donnant les explications !), puis le musée d’Art Religieux, la Calle Loreto (longée par des murs de pierres incas), la Calle San Augustin, et l’Hôtel El Monasterio, ancien monastère, reconverti en hôtel de luxe, qui abrite un magnifique cloître et de belles peintures (à faire, vraiment).
A 19h00 nous avons un briefing à l’hôtel, sur le Treck de demain. Nous goûtons au « Pisco Sur » la boisson locale composée de trois mesure de pisco (marc de raisin), quatre de sirop, un demi-citron vert, trois où quatre gouttes d’angostura (concentré d’essence utilisé pour les cocktails), un blanc d’œuf, et un peu de glace pilée. Douce fatigue…. Repas Italien avec pasta pour l’effort des 2 prochains jours !