Taiz, en route pour Hoddeida

taiz-hoddeida

Ce n'est pas si simple, on m'a si gentiment observé, patiemment, écartant les enfants qui me faisaient obstacle jusqu'à la nuit tombée, et à un moment c'est fini « ralash » je ferme le livre, serre une main sur 10, dis au revoir et m'en vais un peu penaud ! au petit bar à thé, un homme m'a demandé de le dessiner sur une feuille qu'il a sortie de sa poche, le dessin était réussi et j'ai photographié l'homme tenant le papier ; à mon tour d'être cabot !

Ta'iz

Ta'iz, le 18 nov.

Le 18 novembre

7.00 les dormeurs à la belle étoile s'ébrouent le pavé est encore mouillé de la pluie d'hier ; à part le thé au lait rien ne me tente encore
mon voisin lui (la chienne) a apporté un petit pain
il fait dans une brouette de petits sandwiches pour le petit déjeuner
me suis tapé une suée à grimper jusqu'au musée le jour hebdomadaire de fermeture !

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A Taiz, le 18 nov.
quelqu'un qui me regardait voulait tenir la corde pour que je le dessine. Malgré sa muselière en vannerie, le chameau claquait des mâchoires et voulait le bouffer, le garçon a abandonné ! hi hi !
Après la douche, trouver le bon taxi, partir pour Zabid
le 18 nov.

Taiz - Al-Hoddeidah : avant le 4e taxi arrêt à Zabid, mafish funduk (ou très loin), en plus c'est plat et caniculaire, alors je continue pour Al-Hoddeidah. Fi radda (à manger) dans une gargotte : un bout de mouton roulé dans une feuille cuit au fond d'un puits en terre, du riz avec les doigts, 1 pepsi tiède et le patron m'offre le thé ; le cuistot met mes sacs sous les gamelles le temps que j'aille au hammam (toilettes) derrière la gargotte. Dégouline de sueur :bonheur !
Après ce dessin, encore 1 taxi jusqu'à Hoddeidah (14 sur 4 banquettes !) et 1 moto chinoise jusqu'à l'hôtel