K
Marcher inlassablement le long des routes, attendre la sensation sonore, preuve de l'arrivée d'un véhicule, se retourner, tendre le pouce, espérer l'arrêt, accepter l'ignorance, s'arrêter pour attendre, encore attendre, toujours attendre.
Le voyage en auto-stop peut-il être qualifié d'ingrat, de déroutant, d'inutile, d'incompatible avec la notion même de voyage? Peut-on qualifier un voyage d'après des critères de patience, d'espérance, d'incertitude, de soumission? D'ailleurs, voyager en auto-stop, est ce voyager?
Soit, la patience est la vertu obligatoire de l'auto-stoppeur, mais qu'engendre-t-elle, qu'apporte-t-elle, comment définit-elle l'aventure de ce vagabond des routes?
Le qualificatif le plus perceptible que l'on peut donner au voyage en auto-stop, parmi tous ceux qu'il génère, c'est la LIBERTÉ.
La liberté, c'est se détacher de deux contraintes fondamentales et immuables: Le Temps, et l'Espace. Un être est libre, lorsqu'il parvient à s'extraire de ces deux concepts que la nature lui a imposés; chose impossible, vu que la vie elle-même dépend de ces derniers. On peut donc conclure qu'un homme ne peut être libre.
Pourtant, l'auto-stop procure à celui qu'il le pratique une liberté quasi-totale. Faute de s'extraire de ces deux concepts, il en devient totalement ignorant, finit par les oublier, et au final, ces derniers deviennent inexistants à ses yeux.
En effet, l'auto-stoppeur ne maîtrise plus sa destiné, il ne sait pas où il sera à tel moment, il ne sait pas ce que sera sa future position géographique, et il ne sait pas non plus à quel instant il s'y trouvera. Ce n'est pas lui qui décide de la suite spatio-temporelle de son périple vu que c'est l'auto-stoppé qui décrète l'instant où l'aventure continue, et que c'est l'auto-stoppé encore qui fixe la future position géographique de l'auto-stoppeur.
Voyager en auto-stop, c'est donc voyager le plus librement possible, car les questions concernant les déplacements, c'est à dire concernant les données géographiques et temporelles n'ont plus lieu d'être posées, vu que ce n'est pas l'auto-stoppeur qui en donne les réponses. Ce dernier se contentant alors d'apprécier et de vivre son aventure de la manière la plus simple qui puisse exister.
Le voyage en auto-stop peut-il être qualifié d'ingrat, de déroutant, d'inutile, d'incompatible avec la notion même de voyage? Peut-on qualifier un voyage d'après des critères de patience, d'espérance, d'incertitude, de soumission? D'ailleurs, voyager en auto-stop, est ce voyager?
Soit, la patience est la vertu obligatoire de l'auto-stoppeur, mais qu'engendre-t-elle, qu'apporte-t-elle, comment définit-elle l'aventure de ce vagabond des routes?
Le qualificatif le plus perceptible que l'on peut donner au voyage en auto-stop, parmi tous ceux qu'il génère, c'est la LIBERTÉ.
La liberté, c'est se détacher de deux contraintes fondamentales et immuables: Le Temps, et l'Espace. Un être est libre, lorsqu'il parvient à s'extraire de ces deux concepts que la nature lui a imposés; chose impossible, vu que la vie elle-même dépend de ces derniers. On peut donc conclure qu'un homme ne peut être libre.
Pourtant, l'auto-stop procure à celui qu'il le pratique une liberté quasi-totale. Faute de s'extraire de ces deux concepts, il en devient totalement ignorant, finit par les oublier, et au final, ces derniers deviennent inexistants à ses yeux.
En effet, l'auto-stoppeur ne maîtrise plus sa destiné, il ne sait pas où il sera à tel moment, il ne sait pas ce que sera sa future position géographique, et il ne sait pas non plus à quel instant il s'y trouvera. Ce n'est pas lui qui décide de la suite spatio-temporelle de son périple vu que c'est l'auto-stoppé qui décrète l'instant où l'aventure continue, et que c'est l'auto-stoppé encore qui fixe la future position géographique de l'auto-stoppeur.
Voyager en auto-stop, c'est donc voyager le plus librement possible, car les questions concernant les déplacements, c'est à dire concernant les données géographiques et temporelles n'ont plus lieu d'être posées, vu que ce n'est pas l'auto-stoppeur qui en donne les réponses. Ce dernier se contentant alors d'apprécier et de vivre son aventure de la manière la plus simple qui puisse exister.