Volontariat à l'étranger

Volonté d’aider des populations en difficulté

Le volontariat devient une activité de plus en plus prisée par les français. Certains y voient un moyen de découvrir un nouveau lieu et d'autre un moyen d'aider les plus démunis. Il ne faut pas oublier que c'est avant tout un acte d'échange mutuel entre un groupe ou une personne qui offre son énergie et son temps au bénéfice d'un projet d'intérêt général.

Bénévolat ou Volontariat ?

Certaines personnes font encore l’amalgame entre le volontariat et le bénévolat. Les deux termes diffèrent cependant beaucoup. En effet, si le bénévolat est une activité libre, que l’ont peut pratiquer pendant son temps libre, sans assurance sociale particulière et sans indemnité, le volontariat est tout autre. Le volontaire est encadré par une loi, un décret ou un programme, son activité s’échelonne sur une durée déterminée, il est indemnisé et il doit obligatoirement être assuré.

Deux types de Volontariat reconnus

Le volontariat reconnu en France, qui propose huit sortes de chantiers dont trois qui permettent de ''voyager utile'':

  • Le Volontariat Civil à l’Aide Technique : Il s’adresse aux jeunes de 18 à 28 ans ayant au minimum un bac +2. Il concerne les missions en Outre-mer qui vise le développement administratif, scientifique, économique, sanitaire et social, éducatif et culturel. Cette mission dure un an renouvelable une fois.

      - Le Volontariat Associatif : Il s’adresse aux jeunes de plus de 16 ans qui souhaitent s’engager pleinement au service de l’intérêt général, au sein d’une fondation ou association agréee à cet effet. Le volontaire est indemnisé.

      - Le Volontariat Civil de coopération internationale : Il s’adresse aux jeunes de 18 à 28 ans qui souhaitent tester leur capacité à s’adapter dans un pays étranger et tester les structures d’accueil (ambassade, etc.)

       

Le volontariat reconnu dans le monde qui propose deux chantiers internationaux:

  • Le Volontariat de Solidarité Internationale s’adresse à des professionnels qui souhaitent s’engager à plein temps pour une action de solidarité internationale. Cette mission est à durée déterminée et se réalise dans le cadre d’une ONG agréée par le Ministère des Affaires Etrangères.

      - Le Service Volontaire Européen s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans qui souhaitent s’engager dans une mission d’intérêt général à l’étranger, de deux à huit mois.

       

Volontariat "hors cadre"

Ce volontariat propose des chantiers internationaux et des projets de volontariat moyen/long terme. Certaines associations mettent à disposition des "chantiers" internationaux qui permettent aux jeunes
de s’immerger dans un autre pays et de découvrir d’autres cultures.

Ces missions ne nécessitent, en général, pas de compétence particulière, ni de diplôme précis. La seule obligation est d’avoir de bonnes notions d’anglais ou d’espagnol et de participer à un week-end de préparation, pour les pays les plus éloignés. Ceux-ci sont d’ailleurs nombreux : Mexique, Argentine, Chine, Togo, Argentine, Alaska, Mongolie, Vietnam, Japon, Kenya, Pérou ou encore Inde.
Il y a notamment des pays asiatiques comme la Thaïlande ou de nombreuses associations sur place, proposent des "chantiers" qui visent à aider la population dans toutes sortes de tâches. Les chantiers sont variés : l’enseignement, la construction, la rénovation, l’animation, l’environnement ou encore l’administration. Le choix est large. Les projets impliquent généralement 15 à 20 volontaires de 15 ans et plus, sauf pour les chantiers "pays du sud" ou les volontaires doivent être âgés de vingt ans minimum. Le temps de travail sur place varie en fonction du pays, et du chantier demandé.

De plus, il faut savoir que le volontaire paye son billet d’avion ainsi qu’une participation à l’association française et à l’association du pays d’accueil qui servira à le nourrir et à l’héberger durant son voyage. Il doit également faire lui-même les démarches afin d’obtenir son visa avec les documents et informations fournis par l’association française. L’argent de poche est également à la charge du voyageur.

   

Dounia Allali
Publié le 15/01/2009