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Gastronomie à Dijon

Découvrez les plats et produits typiques de la région de Dijon. A moins de deux heures de Paris, goûtez à la finesse de la cuisine bourguignonne dans un haut-lieu de la gastronomie

Cuisine bourguignonne et produits dijonnais

Dijon, chef-lieu de la Bourgogne. Capitale de la gastronomie et rivale de Beaune, la capitale des vins de Bourgogne, Dijon est une destination d’intérêt pour les fins gourmets et amateurs de bons plats. Moutarde, cassis, pain d’épices… Comment bien manger à Dijon.

Halles de Dijon

Tous les automnes depuis 1921, se tient à Dijon la Foire Internationale et Gastronomique qui attire chaque année près de 200 000 visiteurs. Tous les deux ans, la ville accueille également la Biennale internationale des Arts Culinaires (BIAC). Ceci n’a rien d’étonnant lorsque l’on connait les atouts de la Bourgogne et ce que la région offre de spécialités locales.

Saviez-vous que c’est Félix Kir, le maire de Dijon de 1945 à 1968, qui a donné son nom au fameux apéritif tant apprécié des Français ? En effet, c’est bien grâce au Monsieur, lui-même adepte de la boisson que le kir est connu sous ce nom. Le Kir, un mélange de crème de cassis – le fruit rouge est typiquement dijonnais – et de vin blanc aligoté fabriqué en Bourgogne formait une boisson déjà servie à Dijon dans les années 50 !

D’ailleurs, à quelques kilomètres au sud de Dijon, à Nuits-Saint-Georges exactement, s’est ouvert en 2001, le musée du Cassis - unique en son genre - le Cassissium. Outre la dégustation de crème de cassis dans la liquoristerie, on peut y découvrir les origines de cette baie et écouter les nombreuses anecdotes qui entourent son histoire.

Moutarde de Dijon

Le fruit régional se retrouve donc dans les desserts, les sirops et les alcools mais pas seulement. Il n’est pas rare en effet de déguster une moutarde au cassis à Dijon, un mélange insoupçonnable mais parfaitement équilibré de deux des plus grandes spécialités locales. Evidemment, qui dit Dijon dit moutarde. Dans la boutique Maille inaugurée en 1845 au 32 rue de la Liberté, vous aurez la possibilité de choisir vos moutardes en pots, ou fraîches servies à la pompe. Celles-ci sont réalisées avec du vin blanc de la région : Chardonnay, Chablis ou Vin blanc de Bourgogne.

Une autre caractéristique de la marque est de produire des collections printemps/été/hiver, clin d’œil à l’univers de la mode. A chaque saison sa moutarde. Pain d’épice-miel de châtaigner, chablis-morilles, parmesan-basilic, fromage de chèvre-poire… Maille produit de la moutarde aromatisée depuis le XVIIIème siècle. Afin d’en savoir plus sur le processus de fabrication du condiment, certaines maisons proposent même des visites guidées de leurs usines comme c’est le cas de la Moutarderie Fallot située cette fois à Beaune.

Pain d’épices

Mais que serait Dijon sans le pain d’épices que l’on peut savourer chez la Rose de Vergy ou encore Mulot et Petitjean, une maison fondée en 1796 et qui possède deux boutiques près du Parvis Saint-Jean et dans le magasin Bourgogne Street. A Dijon, le pain d’épices est traditionnellement fabriqué à partir de farine de blé, ce qui lui donne une texture plus fine. Il peut être servi en guise de toast pour déguster fois gras ou fromages.

Le pain d’épices pur miel se décline sous différentes formes : gimblettes, nonettes, mignonettes fourrées à la confiture, nature ou aux fruits confits. Il existe des dizaines d’autres gourmandises à base de pain d’épices comme les glacés minces, petits pains recouverts d’un glaçage à la vanille typiques de Dijon.

Anis de Flavigny

Dans la catégorie desserts et gourmandises, on pense aussi à l’anis de Flavigny – encore fabriqué dans le village à 60 kilomètres de Dijon. Ce petit bonbon blanc conservé dans de jolies boîtes décorées à l’ancienne s’apprécie dans un éventail de parfums : cassis (forcément), menthe, violette mais aussi réglisse, mandarine ou gingembre.

Au-delà des produits bourguignons, ce sont aussi les lieux, restaurants, boutiques et marchés qui donnent à Dijon les moyens de rester une capitale du bien manger. Prenez les halles de Dijon ouvertes tous les jours sauf le dimanche. Reconnaissables à leur structure métallique d’un bleu vif, les Halles de Dijon furent dessinées par Gouet et Weinberger sur des plans de Gustave Eiffel – lui-même natif de Dijon – entre 1873 et 1875. Elles remplacèrent l’ancienne Eglise Jacobin construite fin XIVème.

Sous ce marché couvert de 4416m² se tiennent les étals des bouchers, crémiers et fromagers où l’on peut, en quelques instants, se rendre compte de la richesse de la production bourguignonne. Jambon persillé et terrines en tous genres côtoient les nombreux fromages locaux : de l’époisses crémeuse aux fromages de chèvre en passant par l’ami du chambertin. D’autres produits rappellent les plats les plus fins de la Bourgogne : œufs en meurette, escargots de Bourgogne, coq au vin, bœuf bourguignon ou volaille de Bresse et bien d’autres encore.

Alice Cannet
Publié le 08/07/2011
Crédits photos : © Alice Cannet