Martinique, terre de contrastes

Terre de contrastes

Petit point vert en plein cœur de l’arc antillais, découverte par Christophe Colomb en 1502, la Martinique est un pays au relief tourmenté. De morne en morne, le regard glisse et plonge soudain au fond des vallées. Au Sud c'est farniente et plage, au Nord rando et excursion en forêt. Voilà de quoi ravir tous les curieux. Longtemps considérée comme une île « à sucre » à cause de la monoculture de la canne, appelée Madinina, « la fleur », par les Amérindiens, cette île à forte identité créole étonne par la diversité et la richesse de sa terre.

Terre de contrastes

Un peu de géographie

Le Sud de l'île est peu accidenté, relativement sec et très ensoleillé, il attire par ses plages de rêve aux eaux turquoises.

Le Nord quand à lui est montagneux et pluvieux, à l’exception d’une étroite bande côtière sous le vent.

En Martinique, vous remarquerez une autre spécificité : le vent. L’alizé souffle en quasi permanence, ce qui assure une chaleur supportable et des températures qui varient peu toute l'année.

aéroport Martinique Aimé Césaire Lamentin Aéroport Martinique Aimé Césaire Montagne Pelée Montagne Pelée

Un brin d'histoire

Champ canne a sucre
Champ canne à sucre

Au XVIIe siècle, les îles sont confiées à la Compagnie des Indes Occidentales et des esclaves, venant principalement d’Afrique, s’occupent alors de la principale culture : celle de la canne à sucre.

A partir de la seconde moitié du XVIIe siècle jusqu'à l'abolition de l'esclavage en 1848, la Martinique connaîtra des périodes d'agitation car elle constitue un des enjeux de la politique internationale. Le 22 mai 1848 restera dans les mémoires : de graves émeutes éclatèrent à Saint-Pierre et l’esclavage fut alors aboli. Le 8 mai 1902, un événement capital se produit pour l’histoire de la Martinique : l’éruption de la montagne Pelée qui détruit la ville de Saint-Pierre. C’est Fort-de-France qui, désormais, va concentrer les fonctions de capitale administrative, commerciale, intellectuelle de la Martinique.

Célia Veloso
Publié le 29/10/2010
Crédit photo : @ Comité Martiniquais du Tourisme