Préserver et valoriser le patrimoine mondial
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science, et la Culture.
**« Le patrimoine culturel et naturel fait partie des biens inestimables et irremplaçables non seulement de chaque nation mais de l'humanité tout entière. La perte, par suite de dégradation ou de disparition, de l'un quelconque de ces biens éminemment précieux constitue un appauvrissement du patrimoine de tous les peuples du monde. On peut reconnaître, en raison de leurs remarquables qualités, « une valeur universelle exceptionnelle » à certains des éléments de ce patrimoine qui, à ce titre, méritent d'être tout spécialement protégés contre les dangers croissants qui les menacent. »***Convention du patrimoine mondial*.
Paris, siège de l'Unesco
Cette organisation née après la seconde guerre mondiale avait alors pour but d'instituer une culture de paix dans le monde. 40 états se sont donc réunis à Londres pour la créer, et le 16 novembre 1945, 37 états signent l'Acte Constitutif, tels que l'Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Australie, France, Brésil.
Aujourd'hui il y a 193 états membres. L'UNESCO fonctionne comme une entreprise. Une assemblée générale avec tous les membres a lieu tous les 2 ans, à Paris, et tous les 6 ans afin de développer la stratégie à moyen terme.
L'organisation compte notamment des ambassadeurs volontaires (« célébrités de bonne volonté » tel que Caroline de Monaco), des artistes de l'UNESCO pour la paix (Gilberto Gil), des champions de l'UNESCO pour le sport (Douillet, Schumacher.)
L'UNESCO travaille sur la liste du patrimoine (le patrimoine immatériel notamment), tend à augmenter la protection des objet culturels et la lutte contre le trafic, la promotion et la protection de la diversité culturelle, promouvoir le dialogue interculturel. Elle est alors soutenu par deux organismes : l'ICOMOS et l'UICN, qui sont deux ONG qui aident à l'élaboration de la liste du patrimoine mondial grâces à des experts.
Le temple d'Abou Simbel
Protéger le patrimoine mondial reste le but majeur.
Une des premières actions qui a marqué les mémoires en matière de protection du patrimoine a été, dans les années 50, la sauvegarde du temple d'Abou Simbel, en Egypte, que le barrage d'Assouan menaçait. Grâce à une prise de conscience internationale, il a pu être sauvé après avoir été déplacé. Ainsi est apparu, dans les années 60, le sentiment de la valeur universelle de certains éléments culturels.
Il faut savoir qu'il n'y a pas de subvention de la part de l'UNESCO et c'est à l'Etat de protéger son patrimoine, avec l'aide si nécessaire de l'UNESCO : aide technique, formation professionnelle, assistance d'urgence s'il y a un danger, et une aide à la coopération internationale.
Pour qu'un bien soit inscrit sur la liste, c'est à l'Etat de le présenter au comité du patrimoine mondial qui décidera ensuite de l'inscription, que ce soit des biens culturels (monuments, grottes.), naturels, ou mixtes (naturels et culturels).
ICOMOS : Conseil International des Monuments et Sites
Il s'agit d'une ONG (Organisation Non Gouvernementale) qui sert d'experte pour la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle traite de la conservation des monuments historiques. Les membres y sont regroupés selon leurs compétences, leur métier. Ils sont aujourd'hui environ 9000. De nombreuses informations sont ainsi échangées, diffusées, des formations sont mises en place, des missions d'expertise commandée.
UICN : Union internationale pour la conservation de la nature
L'UICN est également une ONG internationale, crée en 1948, et qui rassemble des dizaines d'états, une centaine d'agences gouvernementales, plus de 800 ONG. Le travail s'organise par commissions, comme celle de la conservation des espèces par exemple. Elle sert d'expertise pour l'UNESCO pour tout ce qui concerne le patrimoine naturel. Elle peut par exemple être une assistance technique pour la gestion de l'eau. Il s'agit d'une organisation sensibilise à la notion de protection de la nature.
L'UICN constitue avec l'ICOMOS un des principaux organismes qui collabore avec l'UNESCO.
ICCROM : Centre International d’étude pour la conservation et restauration des biens culturels
Il s'agit d'un organisme géré par les états et intergouvernemental. Les membres sont des experts des techniques de conservation, préservation. Ils sont environ une centaine de membres, qui développent des outils pédagogiques, éditent un journal, enrichissent leur bibliothèque(déjà une des plus riches du monde)... Ils possèdent pour ce faire plusieurs laboratoires avec des équipements high-tech. Ils collaborent également avec l'UNESCO.
ICOM : Conseil International des Musées
L'ICOM est une association qui regroupe tous les musées qui existent. Elle est soutenue par l'UNESCO. Une très belle revue trimestrielle est publiée par cette association : Museum International.
Célia Veloso
Publié le 22/07/10