Oulan Bator et ses environs - Mongolie

Voyage d'un mois à Oulan Bator en Mongolie. Découverte des environs de la capitale mongole.

Intro

Décalage horaire

La Mongolie a sept d'heures d'avance sur notre horaire alors que la région de Pékin n'en a que six.

Géographie et climat

La Mongolie est un pays trois fois plus grand que la France, peuplé de 2,5 millions d'habitants dont 900 000 vivent dans la capitale, Oulan Bator. Nous avons visité les régions autour de la capitale, sur quelques centaines de km, ainsi qu'une toute petite partie du désert de Gobi. Il s'agit de régions de collines ou de moyennes montagnes où la végétation arbustive est généralement située en altitude. La Mongolie est le pays au climat le plus continental du monde et peut se résumer ainsi : printemps très venteux et froid, été plus doux mais pluvieux (sauf dans le désert de Gobi où il peut faire de 35 à 40 °C), automne agréable mais assez court et hiver glacial (il peut faire -40°C). Il faut donc emporter des habits chauds, des tenues plus légères et des vêtements imperméables même en été.

Dans le désert de GobiDans le désert de Gobi

Circulation

Il y a très peu de panneaux de signalisation ou de localisation et les indications sont souvent données en caractères cyrilliques. De plus, les noms de lieux se ressemblent parfois et peuvent avoir une orthographe différente. Les routes sont généralement mauvaises et les pistes de qualité inégale. On appelle route ce qui est couvert de bitume entre les cratères ou les trous. On appelle piste ce qui est couvert de terre ou de pierres entre les ornières et les trous. En ville, la signalisation a une fonction décorative car presque personne ne la respecte. Le véhicule le plus gros ou éventuellement celui qui klaxonne le plus fort a priorité. Le véhicule le plus gros qui a le klaxon le plus puissant est prioritaire sur tous les autres. En rase campagne, il faut se méfier des vaches, des chevaux, des moutons, des chèvres et des chiens qui traversent sans prévenir. Les yaks et chameaux se tiennent plus éloignés des voies de circulation et présentent moins de danger. Le carburant a un indice d'octane très bas et ne convient pas à n'importe quel véhicule paraît-il. Vous croiserez de nombreux camions transportant de la laine de mouton et comme bien des voitures, ils sont souvent vétustes et surchargés. Je n'ai jamais vu autant de pneus crevés, de roues brisées ou d'attelages rompus qu'en Mongolie. Ce tableau noir est heureusement éclairci par la gentillesse des Mongols mais cela ne vous sera d'aucun secours si vous devez vous débrouiller. Ne comptez pas sur votre anglais pour demander votre chemin auprès des nomades que vous rencontrerez ici ou là. Pour circuler, il vaut donc mieux avoir un chauffeur local car il pourra toujours se renseigner pour trouver la bonne piste ou faire réparer la voiture en cas de panne. C'est ce que notre organisation, Arts et Vie, avait prévu. Nous avions des véhicules 4X4 tout terrain modernes, pour la plupart japonais. Dans le désert de Gobi, nous nous sommes déplacés en minibus UAZ soviétiques antédiluviens mais apparemment bien adaptés aux conditions locales car leur importante garde au sol leur permettait de sauter d'une ornière à l'autre. Ils n'avaient aucun comfort à part le tuyau de chauffage qui avait été arraché par les chocs répétés et pendait sur les pieds du passager avant qui n'en ressentait nullement le besoin. Un bidon d'essence répandait son odeur dans l'habitacle, ce qui n'avait rien d'engageant, tout comme l'absence de ceinture de sécurité.

Nourriture et boisson

J'ai lu une notice qui disait : "De la viande pour les hommes, de l'herbe pour les animaux". Ceci résume assez bien le régime des Mongols, esentiellement carné. Le menu classique est en général du mouton bouilli avec du riz. En tant que touristes, nous avions aussi droit à des crudités en hors d'oeuvre, surtout du chou. Comme nous avions peur d'attraper la tourista, un certain nombre d'entre nous n'y ont pas touché au début. Au bout de quelques jours, lassés du riz et du mouton, nous avons tout mangé et seule une personne a été malade. Nous avions aussi droit à un dessert, ce qui n'est pas commun pour les Mongols. La plupart du temps, il s'agissait d'une barre ou d'une gaufrette chocolatée, parfois d'une salade de fruits. Lorsque nous mangions dans des restaurants plus huppés, la nourriture était un peu plus variée. En ce qui concerne la boisson, nous avions le choix entre sodas ou bière mongole pour changer un peu de l'eau en bouteille. Celle du robinet était désinfectée à l'aide de pilules que nous avions emportées avec nous.