Thaïlande en camping-car

Une famille part en camping-car en Thaïlande : visite de nombreux temples, la cité des singes...

Intro

du 24 juillet au 22 août 2007, 2500 km

C’est depuis le village où nous sommes de retour que je remplis ce carnet de route. Nous l’avons passé avec Jérémy et Vincent, nos neveu et cousin, venus de France pour partager quelques jours sur les routes Thaï. Cela commence avec près de cinq heures de retard à Suvanabhumit airport le nouvel aéroport de Bangkok. C’est le retard qu’a leur avion. Auparavant dans la journée nous avons dit au revoir à Francis et à sa famille qui arrêtent là le voyage et regagnent la France. Nous leur souhaitons bonne chance.

Nous sommes contents de les voir arriver. Avec eux, nous revoyons un peu le pays que nous avons quittée il y a bientôt un an et demi. Nous prenons la direction de Bang saen non loin de là pour une première nuit. Je vous l’ai déjà dit, la mer en cet endroit n’incite guère à la baignade. Coincée entre les eaux grises de la Chaopraya et le méga port industriel de laem Chabang à quelques portées de traits d’arbalète, nous ne nous y attardons pas. La finalité de ce voyage étant le nord du pays, je ne m’enfonce pas trop dans le pays à la recherche de plages immaculées aux eaux turquoise. J’ai vu sur des revues que la région de Rayon un peu plus au sud vers le Cambodge, comptait quelques endroits sympas, aussi nous nous y rendons.

Autant le dire tout de suite, les photos sont menteuses et si vous venez en Thailande pour profiter de la mer, ce n’est pas de ce côté qu’il faut chercher. Préférez les plages sur la mer des Andaman qui, à mon avis, sont les plus belles. A vrai dire, vers Rayon, les plages ne se découvrent qu’à marée basse et la propreté des lieux laisse à désirer.

plage de Thaïlande

Lop Buri, la cité des singes

Après deux jours de récupération nous mettons le cap au nord, direction Lop Buri, la cité des singes. Ici, ils vivent en liberté, arpentent les espaces verts, colonisent les hangars, guettent depuis le toit des immeubles, font du trapèze sur les fils électriques et à l’occasion volent les effets des touristes peu méfiants. Bref ils sont en pays conquis. Après le wat Phra sri Mahathat où règne une grande ferveur, nous visitons le temple Prang Sam Yod, d’origine hindouiste les trois prangs révèlent le style Khmer. C’est ici que Masya doit lutter pour sauver son sac à mains qu’un singe veut lui voler. La bretelle ne résistera pas à cet assaut.

Lop Buri, la cité des singes

Phitsanulok : un des plus anciens buddha et le musée du sergent Major Thawee

Notre montée vers le nord nous conduit à Phitsanulok, ville désertée à tort par les touristes. Le wat Phra si Ratana Mahathat abrite le buddha de Sukhothai, un des plus anciens du pays qui a la particularité de servir de modèle à tous les buddhas du pays. C’est également un des rares monuments ayant échappé à l’incendie qui ravagea une grande partie de la ville il y a trente ans.

Un peu plus loin, le musée privé du Sergent Major Thawee, mérite à lui seul le voyage à Phitsanulok. Il est l’oeuvre d'un Thaïï amoureux de son pays qui a glané pendant plusieurs décennies des centaines d’objets hétéroclites. Nous admirons entre autres dans la belle demeure en teck, une fabuleuse collection de râpes à coco, toute une palanquée de pièges et appeaux à oiseaux, serpents ou animaux sauvages, de vieux poêles à bois ou charbons et une multitude d’objets désuets. Le clou de la visite est la notice explicative imagée de la castration des bœufs. J’en frémis encore ! (si quelqu’un souhaite des détails, qu’il me le fasse savoir) Le soir nous nous baladons dans le marche de nuit sur les bords de la rivière Nan. Vincent en profite pour gouter au plaisir du massage.