Information générale

Aperçu historique

Capitale de la Pologne depuis le XVIème siècle, Varsovie (« Warszawa » en polonais), serait née, d’après la légende, de la rencontre entre Wars, un pêcheur de la Vistule, et Sawa, une sirène du fleuve. En souvenir de cette origine mythique, la sirène (« Syrenka » en polonais) est devenue le symbole de la ville. Son destin va d’ailleurs sans cesse alterner histoires d’amours et martyrs. En effet, l’Histoire a souvent été cruelle avec Varsovie, de capitale elle fut rétrogradée comme simple chef-lieu d’une province de Prusse (la Prusse Méridionale) lorsqu’au XVIIIème siècle la Pologne fut divisée entre ce pays, l’Autriche et la Russie. Après avoir vaincu le Tsar, Napoléon créa l’éphémère Duché de Varsovie en 1807, restaurant un peu de la souveraineté polonaise, plus par amour pour la Comtesse Marie Waleska que pour la Pologne, diront certains. Repassée sous domination russe à la chute de l’Empereur des Français, la ville fut tout au long du XIXème siècle le théâtre d’insurrections sanglantes contre l’occupant. Il en sera de même durant la Seconde Guerre Mondiale, cette fois face aux troupes d’Hitler. D’abord le ghetto va se révolter en janvier 1943, puis l’ensemble de la ville en août 1944. Les nazis réprimeront cette rébellion et la ville sera détruite à près de 80%. Varsovie sera ensuite reconstruite, pierre après pierre, par le nouveau pouvoir communiste, mais c’est finalement le capitalisme qui donnera un nouvel essor économique à l’agglomération à partir des années 90.

Pour vous mettre dans le bain :

Pour les cinéphiles (et les autres) nous conseillons deux films afin de préparer votre voyage et faire plus ample connaissance avec la ville :
- « Le Pianiste » (2002) : Récompensé par 3 Oscars, dont celui de Meilleur réalisateur, et d’une Palme d’Or à Cannes, ce chef-d’œuvre de Roman Polanski retrace le parcours du juif polonais Wladyslaw Szpilman dans le Varsovie de la guerre. Un film bouleversant qui vous en apprendra beaucoup sur le passé douloureux de la capitale polonaise.
- « Nie lubię poniedziałku » (1971) : Dans un registre plus léger, cette comédie « cartoonesque » de Tadeusz Chmielewski saura vous faire découvrir la ville à travers la journée plutôt agitée de ses différents protagonistes, du polonais moyen, au ministre d’Etat, en passant par le touriste italien en visite.

Présentation vidéo

Karl Demyttenaere
Publié le 27/06/2012
Crédits photos : © M. Swierczynski © Karl Demyttenaere