Le parc National d'Iguaçu

Le « Parque National do Iguaçu » a été créé en Argentine le 10 janvier 1939, pour protéger le site exceptionnel des Chutes grâce, en partie, à Alberto Santos Dumont qui les a survolées le premier...

Cette réserve est la région la plus riche d ‘Amérique du Sud en terme de diversité biologique. avec 1850 km2 au Brésil, 670 km2 en Argentine sur un périmètre de 420 km dont seulement 0,05% sont visitables.

Il protège une richissime biodiversité faunistique et floristique, y compris nombre d’espèces menacées comme l’once tachetée, le puma, le caïman yacaré, de nombreuses sortes de perroquets, mais ceux-là se tiennent à distance des visiteurs et nous ne les avons pas vus.

Parc National d’Iguaçu

Notre journée nous a, en revanche, à maintes reprises, donné l’occasion de frôler des merveilles de la nature moins farouches. A pieds, en petit train, en bateau, nous avons été entourés de papillons, accompagnés par les coatis, surveillés par les hérons blancs ou gris, survolés par les toucans, oiseaux sociables et populaires avec leur gorge colorée et leur gros bec courbe.

Toucan

Lorsque nous avons voulu rejoindre l’embarcadère, c’est un gros camion 6x6 qui nous a fait traverser un bout de la forêt subtropicale secondaire.
Notre guide nous a expliqué qu’on y recense plus de 2000 espèces végétales, dont 60 d’orchidées, des broméliacées et autre épiphytes ; 420 espèces d'oiseaux, une centaine d’espèces de mammifères.
Dans les animaux que nous avons regretté de ne pas avoir vus, figurent le capybara, grand cousin du cochon d’Inde, le plus gros des rongeurs : il peut atteindre 1,20m et peser jusqu’à 50 kg. Timide et inoffensif, c’est un très bon nageur. Nous avons aussi raté le tapir et ses 300 kg…
Mais, lors de nos pauses, nous avons admiré les nids des tisserand à dos rouge, qui pendent de façon très élaborée au bout des branches. Le long du sentier Macuco, dans quelques arbres, bondissaient de petits singes

Cette variété biologique ainsi que la rare beauté des cascades et des chutes lui ont valu d’être inscrit au patrimoine Mondial de l’Humanité, par l’Unesco, en 1986.