Spartacus et Melnik

10 août 2004

La journée commence avec du bon pain perdu, du yaourt maison et du café… rien que d'y penser, j'en ai encore les babines toutes émoustillées.

Nous partons pour une journée « récupération des lunettes ». Après un peu d'énervement devant ce temps de perdu, les différents bus se suivent bien et nous récupérons les lunettes sans encombre. Bus pour Sandanski. Une pluie, maintenant traditionnelle pour nous souhaiter la bienvenue quelque part, nous accueille dans la ville de naissance de Spartacus. Hôtel vraiment pas cher… et tout ce qu'il y a de plus sympa (clim, salle de bain privative, tv). Ballade dans un grand parc où serpente une jolie rivière avec des eaux minérales qui jaillissent à 80°C du sol et alimentent des piscines et des thermes. Retour à l'hôtel par la rue principale, remplie de magasins de fringues et de chaussures….Décidemment la Bulgarie est une terre de contrastes : cette ville qui nous paraissait n'être qu'une ville de cure est en fait un paradis capitaliste où le regard est sans cesse sollicité par les Pumas, Armani, Diesel, Miss Sixty et compagnie. Toutes les devantures se ressemblent, elles vendent toutes la même chose. Pourquoi ici ? Les cures ? Une mafia locale ? Nous nous retenons d'acheter pour mieux le faire le lendemain mais…sérieusement cette fois! La nuit est tombée maintenant et une bonne soupe froide aux concombres (Tarator) remplit notre estomac. Dans la chambre TF1 résonne de son film débile. Ah que c'est bon de se retrouver devant ciné mardi… à l'autre bout de l'Europe !!

11 août 2004

La matinée est donc consacrée au shopping. Nous n'en savons toujours pas plus sur l'authenticité des produits. Une chose est sure… ce n'est vraiment pas cher. Je m'achète 2 jeans, un pantacourt, des Pumas...pour 70 E (En France les seules shoes coûtent 100 euros…).

La chaleur, accablante, semble cette fois ci s'installer pour de bon. Nous partons en bus pour le village de Melnik, réputé pour son vin, à quelques encablures de la Grèce, dans les derniers contreforts des Pirins. Dans le bus, un pépé nous propose de nous héberger… à 7E la chambre !! Nous acceptons sans discuter. Le bus serpente au milieu des collines et des vignes. Il fait chaud. Au loin nous apercevons une zone où la montagne ressemble à un tas de sable géant, avec des zones érodées, d'autres en forme de canyon ou de pyramides. Le village est justement niché dans cette partie de la montagne. Découverte de notre chambre. Un grand lit, une télé (pas branchée), quelques meubles. C'est rustique mais sympa. On a l'impression de partager un peu plus la vie des locaux que dans des les hôtels ou nous avions été jusqu'à présent. Cour avec une vigne vierge qui vient protéger les 9 poules, le coq et le potager des rayons (violents) du soleil. Très mignon. Sa femme et lui sont adorables.

La chaleur du début d'après midi ne nous arrête pas ; nous partons explorer le village. Construit dans une gorge formée par l'érosion de la terre-sable, on a l'impression que les quelques maisons encore debout sont fragiles. Beaucoup de bois, de tapis aux fenêtres et des sortes de calebasses séchées partout. Pour l'instant, peu de touristes.

Melnik

La rue principale monte. On commence à réaliser que ce que nous voyons n'est qu'une infime partie de ce qu'a été la ville à l'époque Grecque. Aujourd'hui, la plupart des maisons sont en ruines, envahit par des lilas et des figuiers ?

Dégustation de vin dans une cave

Ballade sur les hauteurs, dégustation de vin dans une cave – toujours aussi bon, visite d'une maison restaurée – ça donne envie d'avoir des invités vu la taille des salons.

Grand salon