De Taiyuan à Datong

Mardi 16/10/2007. Taiyuan/Shijiazhuang

Je ne sais pas ce qui s'est passé : j'ai peut être entendu mon réveil et je me suis rendormi, ou bien il ne s'est pas déclenché, mais heureusement que Jean a frappé à ma porte, à 6 heures.
Nous avons de la chance : notre hôtel est tout proche de la gare routière.
Bref, nous arrivons dans les temps, et même avec 5/10 minutes d'avance ! Pendant le trajet, diffusion des films habituels dans ces moments là : violence et débilité, et en prime, un son à vous casser les oreilles, mais les autochtones adorent ! Alors ! Très peu de voitures particulières sur ce trajet mais des files ininterrompues de camions. Nous allons nous arrêter sur la route pendant une bonne heure (nous ne saurons pas pourquoi, mais c'est visiblement un arrêt parfaitement répertorié car nous sommes assaillis par des vendeurs de boissons et de nourriture). Bref, 6 heures de bus pour 140/150 Km.
Arrivés en ville, nous nous précipitons vers la gare de chemin de fer pour prendre des billets pour Datong : il n' y a qu'un train par jour et il est de nuit.Pas de couchette, seulement des places assises, catégorie "dure".Nous savons à quoi nous attendre !
Visite du temple (superbe) du Grand Bouddha à Zhengding : pour y arriver, un bus puis un minibus.

Arbres des voeuxPeinturePeintureTemple Grand Bouddha à Zhengding

Mercredi 17/10/2007. Shijiazhuang/Datong

Pas de chance, les musées de la ville (seules choses à voir) sont fermés pour au moins un an ! C'est une charmante Chinoise parlant anglais que nous avons rencontrée dans la rue qui nous l'explique . Faisant bon cour contre mauvaise fortune, nous décidons une grande balade dans le parc principal de la ville : et là, comme ailleurs, nous retrouvons les habitants en train de faire de la musique, de la gymnastique et de danser : Marie va d'ailleurs évoluer sur la piste, invitée par un local.

Vendeur ambulantLivreur de charbonVieil homme

Restauration rapideManège

Nous retournons ensuite à Zhengding : toujours le même système, bus puis minibus.

Foire aux idéogrammesCouple qui dansent le tangoCouple dansant le tangoArt divinatoire

Retour en ville, gare ferroviaire, et nous voilà assis dans le train à 15 heures 45.
La montée dans le train a été très facile cette fois et c'est sûrement dû au fait que le train se forme ici.
Nous chassons les usurpateurs qui occupaient déjà notre siége (toujours le même système de voyageurs debout, mais bon, il y en a moins que la dernière fois et surtout ils n'ont pas de gros ballots).
Je demande à mon voisin à quelle heure nous arrivons à Datong, il me dit minuit. Jean fait la même demande à son voisin, la réponse est 22 heures..comme quoi !
L'arrêt suivant va voir une montée massive de voyageurs debout : le couloir est occupé autant que lors d'une grève de la RATP, c'est dire !
Les banquettes 3 places sont occupées par 4 personnes, mais bon, tout se passe dans la bonne humeur ! Ce qui est amusant, c'est que le train passe de gare en gare sans s'arrêter, mais le chef de la station se tient raide comme un piquet sous une guérite, le regard droit devant.
Pour le dîner, nous achetons des nouilles lyophilisées et nos 3 voisines, charmantes, vont s'occuper de nous : mettre l'eau chaude, touiller. Ma voisine est d'autant plus charmante qu'elle est persuadée que je suis un jeune de 45 ans ! A notre grande surprise, nous nous arrêtons à Beijing.
Arrivée en gare de Datong à 1 heure 30 du matin !
Il suffit de voir comment sont habillés les personnels de la gare pour comprendre qu'il fait bigrement froid ! Manteaux longs matelassés, gants, bottes fourrées.
1 heure 30 du matin, et pas d'hôtel ! Car celui que nous avions repéré, tout à côté de la gare, est plein, pas de place, y compris pour ce couple de Polonais qui pourtant avait réservé. Bref, nous laissons la garde des bagages à Marie, et avec Jean, nous allons en face (il faut quand même traverser une vaste place venteuse), là nous réveillons le personnel de garde, heureusement, il y a de la place.et nous réussissons à négocier pour le prix de 180 yuans deux chambres d'un niveau supérieur.
A 2 heures 30 du matin, nous sommes installés dans nos chambres (pas chauffées !).