Immersion dans Pékin

Jeudi 27/09/2007. Beijing

Notre premier petit déjeuner en terre chinoise ! Nous le prenons dans un petit bouiboui le long de la Cité Interdite : crêpes fourrées aux légumes, sortes de petits pains, café, thé (il y a beaucoup de feuilles de thé dans l'eau chaude).Tout ça est assez difficile à avaler, car la "formule" petit déjeuner n'existe pas en réalité (sauf dans les hôtels ayant l'habitude de recevoir des touristes occidentaux) : il s'agit en fait d'ingurgiter un repas identique au déjeuner ou au dîner.

Nous achetons une carte de téléphone car nous avons à contacter l'agence Chine Evasion pour notre programme de demain.
Pas facile de téléphoner d'une cabine : certaines sont en panne, d'autres refusent obstinément de suivre les instructions affichées (en anglais, heureusement !), bref, après plusieurs essais infructueux, nous réussissons à joindre l'agence, non sur le poste fixe, mais sur le mobile.
Pierre va voir ce qu'il peut faire et doit nous rappeler ce soir vers 19 heures.

Jeux de ruesGrand-père avec son petit-fils

Nous, nous partons visiter le palais d'Eté où nous allons passer la journée.

Visiblement, les jeux olympiques sont passés par là (comme dans toute la ville): certains bâtiments sont refaits à neuf. Tout est très propre.
Les massifs de fleurs : il y en a partout ! mais quand on s'approche, on s'aperçoit qu'il n'y a pas de terre du tout : les fameux massifs sont, en fait, des fleurs en pots plastiques noirs serrés les uns contre les autres et déposés à même le sol.

Nous allons déjeuner d'une saucisse piquée sur un bâtonnet et d'un bol de nouilles lyophilisées.

Dans un des jardins du Palais, un Chinois va nous offrir des haricots cuits à écosser : c'est très bon et comme il voit bien que nous apprécions, il va nous donner tout son paquet.

Vers 15 heures, le temps se couvre et nous rentrons à l'hôtel. Beaucoup de circulation.

Tableau - Palais d'EteTableau - Palais d'étéVue sur le Palais d'Ete

A 19 heures 30, Pierre n'a toujours pas rappelé. Nous cherchons à le joindre sur son portable, mais sans succès : la journée de demain parait bien compromise !

Nous partons dîner (il est tard pour un Chinois qui dîne en général vers 18 heures 30).
Sur notre chemin, nous rencontrons une Basque qui habite à Shanghai depuis 5 ans, Monsieur, qui y travaille, s'y plaît beaucoup. Elle s'y ennuie depuis 5 ans.

Nous visitons un supermarket : le dépôt des sacs à dos est obligatoire. Nous achetons de l'eau, des bonbons (à distribuer, pas à manger), et trois gâteaux blancs pour notre petit déjeuner du matin.

Le dîner se passe fort bien, la carte est en anglais (approximatif !) et nous dépensons 109 yuans à nous trois soit 10 euros par tête, ce qui est beaucoup !
Un problème au moment de le commande : lorsque Marie commande une soupe, la serveuse nous amène trois bols de soupe.
Ce problème de commande va nous poursuivre tout au long de notre périple : il semble que les Chinois ne puissent pas comprendre qu'à trois il puisse y avoir trois repas différents.nous sommes censés manger tous les trois la même chose, d'où des plâtrées.

Nous sortons une carte de la ville pour nous repérer par rapport aux tours de la Cloche et du Tambour que nous souhaitons visiter : aussitôt, un cycliste s'arrête pour nous demander si nous avons besoin d'aide, puis ce sera un commerçant.
C'est dire que contrairement à une idée toute faite qui était mienne, je le confesse, le Chinois est attentif aux étrangers.

Bref, nous prenons un taxi qui stationne devant l'hôtel : mais le chauffeur ne comprend pas où nous voulons aller ! Il fait appel à son dernier client, lequel ne comprend pas non plus mais qui a l'idée de téléphoner avec son portable à un ami qui parle anglais. Mais difficile d'expliquer par téléphone ce que nous voulons. Heureusement, notre Pékinois si aimable revient vers nous : il a compris où nous voulions aller. Nous voilà sauvés !
Le taxi va nous y conduire pour 10 yuans (ce qui est le montant de la prise en charge, laquelle est variable selon les villes, par exemple, c'est 6 yuans à Xi An).
Nous nous promenons donc dans le quartier des deux tours : il fait nuit, il est tard (22 heures passées), mais les boutiques de coiffeur sont encore ouvertes.

Nous retournons à l'hôtel, je vérifie auprès de la réception : pas d'appel téléphonique.
C'est à 23 heures 15, alors que je glisse doucement dans les bras de Morphée, que Pierre va appeler.Il n'a aucune possibilité à nous offrir, ni pour demain, ni pour après demain.Il me dit que ce sont les vacances et que tout est surbooké. Me suggère de prendre un taxi et m'indique un ordre de prix : 1.000 yuans pour la journée.