Grande Muraille de Chine

Lundi 22/10/2007. Chengde/Beijing

Nous décidons de faire le trajet en bus : pour cela nous nous rendons à la gare routière par taxi. Pas de problème pour prendre les billets (nous sommes bien rodés maintenant !). C'est un minibus, pas très confortable avec un écran vidéo menaçant, mais les choses en resteront là car le circuit vidéo est hors d'usage, heureusement !

MosquéeTombes des imams

Le départ se fait à 9 heures 30 mais, à notre grande surprise, le minibus retourne en ville, fait un arrêt prolongé pour partir à 10 heures vers notre destination finale !
Des vendeurs en profitent pour proposer des boissons ou de la presse.
En route, nous allons prendre deux françaises qui vont âprement discuter du prix du transport. Chose curieuse, nous nous sommes arrêtés pour prendre de l'essence et les passagers en ont profité pour descendre et marcher un peu, à la remontée, il manque une passagère.mais personne ne s'en soucie même pas son voisin avec qui elle voyage.
A 11 heures 45, contrôle de police : les passagers sont invités à remettre leurs papiers à l'aide chauffeur, sauf nous. Le minibus repart, l'aide chauffeur redistribue les papiers d'identité, s'arrête peu après, et reprend la jeune femme qui nous manquait.
Arrivés à Beijing, nous avons une vive discussion avec un chauffeur de taxi qui demande 150 yuans pour nous conduire à notre hôtel ! Jean trouve une solution beaucoup plus économique : un "faux" taxi est d'accord pour nous emmener à destination pour 70 yuans.
Nous arrivons à notre hôtel, il est 16 heures 30, de porte à porte nous avons mis 7 heures 30 pour faire les 200 Km.
Là, notre hôtel nous demande une caution de 600 yuans (c'était 500 en début de mois !). Nous refusons et nous mettons d'accord sur 500, ce qui est déjà beaucoup trop ! Nous allons ensuite réserver un moyen de transport (avec guide) pour la journée de demain : nous voulons revoir la Grand Muraille et voir les tombeaux Ming.
Ensuite, nous prenons un taxi pour aller à la Mosquée. Le trajet est long, il nous coûte 32 yuans (un record !), la circulation est très difficile car les rues sont très encombrées.

Comme nous sommes dans le quartier musulman, nous décidons de dîner dans un des restaurants du coin. Le menu est entièrement en chinois, mais par chance notre voisine de table s'exprime en anglais.Elle commandera pour nous. Elle va même pousser la gentillesse jusqu'à nous faire goûter les plats qui sont sur sa table.
Elle nous demande si nous sommes musulmans et à notre réponse négative, elle s'étonne de nous voir là, car, nous dit elle, il n'y a que des musulmans dans ce restaurant (au demeurant fort bon). Elle nous donne en fin de repas l'adresse du meilleur restaurant de Beijing pour déguster du canard laqué. Retour à notre hôtel par le métro (ça nous manquait de prendre le métro !).
Nous rejoignons la station la plus proche : l'air est frais, il est 20 heures, il y a toujours des gens qui dansent ou font de la gym sur les trottoirs.
Présence de petits chiens.ce qui est significatif d'un certain niveau de vie. Le métro est très facile à prendre, très propre, tout neuf et tout est sous titré en anglais. Dans les rames (il n'y a qu'une rame), les stations sont annoncées en chinois bien sûr, mais aussi en anglais. Dans certaines rames, un écran plasma indique au voyageur le prochain arrêt.

Mardi 23/10/2007. La Grande Muraille

Notre guide, une femme de 35 ans, y va pour la première fois (en tout cas à l'endroit où nous souhaitons aller). Si bien qu'elle va arrêter notre van au bon endroit à Huanghua, mais ne saura pas nous dire comment aborder la Grande Muraille, c'est-à-dire par où passer pour monter dessus ! Nous finirons par trouver une échelle sur laquelle il faut grimper pour accéder la dite muraille. Balade sur la muraille, avec une vue magnifique et des escaliers en veux tu en voilà !

la Grande Muraille de Chinela Grande Muraillela Grande Muraille

Avantages de ce bon endroit : personne, presque personne et une muraille bien entretenue. Inconvénient : une vieille femme menaçante armée d'une serpette qui va nous barrer le chemin du retour en exigeant un droit de passage. Puis nous partons visiter les tombeaux Ming, mais avant, nous allons déjeuner sur le parking avec de casse-croûte que nous avait préparés l'agence.

Tombeaux MingTombeaux MingTombeaux Ming

Grâce au plan du site nous remarquons qu'il existe une "voie sacrée" à quelque distance de là : nous demandons à y être conduits : ça n'est pas prévu dans le programme, nous aurons à payer notre entrée.

Voie sacréeVoie sacréeVoie sacrée

Notre guide tente de nous emmener dans une boutique de souvenir (argent), nous refusons.

Retour à Beijing, pendant que Marie va chez le coiffeur, nous essayons de téléphoner à Air France pour confirmer notre départ, mais même avec une carte de téléphone, nous n'y parvenons pas : tantôt nous avons un fax (téléphone du Lonely Planet), tantôt le vide sidéral (téléphone du GDR, qui s'avérera être le bon !). En résumé, ça n'est pas facile de téléphoner en Chine d'une cabine publique même si les instructions figurent en anglais. Bref, nous passons par la réception de l'hôtel.
Pour notre dîner du soir, nous prenons un taxi : le chauffeur bénéficie comme pour beaucoup de ses confrères d'une protection rapprochée : il est quasiment enfermé dans une cage, ceci, nous fait il comprendre, pour éviter les coups de couteaux et les tentatives de strangulation.
Nous dînons au Quanjude Roast Duck Restaurant (une institution !). Beaucoup de monde, nous n'avons pas réservé, une demi-heure d'attente.Mais, c'est bon !
A la sortie (il est 20 heures 30), nous constatons que le restaurant où nous venons de dîner est fermé à tout nouvel arrivant !
Avant de rentrer sur nos terres, petite balade dans le quartier : les magasins de luxe se succèdent dans la voie piétonne sur-éclairée avec écrans plasma géants. (Prada, Gucci, Cartier, Vuitton). Nous débouchons sur le marché de nuit (Donghuamen Night Market), bien propret, où l'on dîne de tout, comme ces spectaculaires brochettes de scorpions. En matière d'exotisme, nous nous contenterons d'une huître chaude, trop aillée à mon goût.
Retour à l'hôtel par le métro.