Xi An : l'Armée enterrée

Mercredi 03/102007.

C'est la journée de l'armée enterrée. Mais pour y arriver.il faut le vouloir !
Soldat de l'armée enterrée Le bus public (le 306) se prend place de la gare : il y a là une foule immense de Chinois qui, curieusement, ont eu la même idée que nous. Heureusement, les bus se succèdent à la queue leu leu, si bien que l'attente ne sera pas hors norme, 20 minutes seulement. Notre bus est un bus à impériale, pourri (vitres étoilées, siéges rafistolés) mais sympa.
Je suis assis à côté de deux jeunes filles avec qui je vais pouvoir discuter un peu car elles font des études d'anglais en faculté.
Arrivés sur le site, nous nous égarons un peu : il faut dire que les Chinois transforment tous leurs sites touristiques en parc Disneyland avec d'innombrables boutiques. Il y a toujours un site marchand avant de pouvoir accéder au site historique !
La visite du premier pavillon se fait dans une cohue invraisemblable, après il y a moins de monde, ou alors on s'habitue !Petit garçon chinois

A la sortie du site, Marie achète, après négociations acharnées, des figurines pour 1 dollar, Jean aura les mêmes pour 5 yuans, un peu plus loin. Nous déjeunons dans un restaurant dont la clientèle est exclusivement chinoise. Nous nous faisons expliquer les prix, mais au moment de payer, surprise, nous en avons pour 150 yuans ce qui est manifestement beaucoup trop ! Marie va monter au créneau car nous soupçonnons assez vite que le mal vient de la bouteille d'eau facturée 50 yuans alors qu'elle ne coûte que 2 (d'après nos voisins de table !). Bref, Marie va l'emporter et la serveuse nous rendre 48 yuans, non, mais !

Retour à la ville en bus mais il va y avoir un arrêt de 20 minutes devant un passage à niveau fermé.Les trains Chinois de marchandises sont d'une longueur !
Comme nous allons un jour ou l'autre avoir à prendre le train, nous profitons de notre retour sur le parking de la gare pour voir comment les choses se passent : en fait on ne peut pas pénétrer dans la gare sans billet : ceux-ci s'achètent donc à des guichets à l'extérieur du bâtiment. Et les bagages sont systématiquement contrôlés comme dans un aéroport.

Nous rentrons en tuk tuk, mais notre conducteur ne sait pas trop où se situe notre hôtel (c'est pourtant simple, c'est toujours tout droit.). Il est vrai qu'il souffre aussi d'un défaut de vision, mais les lunettes sont chères.

Dîner dans une excellente auberge dans le quartier musulman : d'ailleurs, il y a la queue bien au-delà du trottoir ! Nous sommes en rang par deux, mais notre tour viendra vite, on nous invite à monter au deuxième (le rez-de-chaussée n'existe pas, on est tout de suite au premier). Une jeune femme, qui est juste à la table à côté de la nôtre, se propose de nous aider. Curieusement, notre table est recouverte de 7 à 8 nappes de plastique transparent : tout compte fait, cela n'est pas si bête, car une fois desservie, il suffit de prendre la nappe par les 4 coins et de la jeter ! Rien à nettoyer et la table est prête pour les convives suivants !

Retour à notre hôtel après une balade dans les ruelles avoisinant le restaurant : nous découvrons des SDF abrités par de vagues porches.

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