Mardi 5 juillet 2005
Lever vers 9h. Même l'eau chaude a un goût bizarre aujourd'hui. Décidément.
Vers 10h, nous prenons un taxi pour le zoo de Guiza (4 LE). L'entrée coûte royalement 0,25 LE/p mais gare au portefeuille si on vient avec une caméra (20 LE).
Le zoo est immense et nous circulons pendant près de deux heures sans avoir tout visité. Malgré les appréhensions que nous avions concernant la condition sanitaire des animaux qui y sont hébergés, nous sommes finalement positivement surpris. Pas que l'on cautionne les zoos mais ils semblent relativement bien soignés et ont l'air en bonne santé. Une lionne a mis bas et le petit lionceau est l'objet de toutes les convoitises. Nous nous faisons aborder par des gardiens et des policiers, pour que nous allions voir le petiot. Nous aurions même le droit de le prendre en main et de faire des photos avec lui. Nous refusons.
Il y a toutes sortes d'autres animaux. Certains pavillons sont payants à 0,25 LE. IL y a des reptiles, des éléphants, des bouquetins, des oiseaux comme des pélicans, des flamands roses, des cigognes, des pigeons, des poules, et des canards. De superbes paons blancs secouent leur plumage en faisant la roue et en hurlant. Le plus « exotique », est de voir des chiens derrière des barreaux. Ainsi on peut découvrir des labradors et des bergers allemands. C'est étrange mais on a plus facile à accepter que des lions soient enfermés plutôt que des chiens.
Le zoo est également le repaire des chats. Il y en a partout : dans les cages, dans les enclos, mendiant de la nourriture auprès des familles venues pique-niquer dans les allées ombragées. Y en a même un qui a perdu ses oreilles dans l'aventure, d'autres complètement faméliques ou bien grassouillets. Tout semble dépendre du « quartier » dans lequel ils opèrent. Mais les habitués du bassin des cigognes ont tiré le gros lot. De petits poissons morts sont jetés comme nourriture aux cigognes dans les eaux peu profondes du bassin. Et les chats s'en donnent à cour joie à pêcher ces poissons de leurs pattes sous les yeux ébahis des cigognes. Pendant le peu de temps que nous restons devant l'enclos, les trois chats se goinfrent à se faire exploser.
Près des canards, les gardiens proposent à la vente de la salade que les visiteurs peuvent donner aux animaux. De même pour les autres espèces où ils mettent de la nourriture sur des bâtons, et les enfants peuvent ainsi nourrir les bestioles. C'est très amusant.
Le parc est installé sous de hauts arbres, des bancs parsèment les allées et des tas d'étangs rafraîchissent les lieux. Un des arbres porte d'étranges fruits, ressemblant à des pignatelles. Le spectacle est aussi dans les allées, où les familles viennent passer quelques heures à l'ombre et au calme (c'est tout relatif), les enfants jouent au football et d'autres courent d'un enclos à l'autre.
Vers 20 h, après une bonne sieste réparatrice, nous mangeons un plat au Tikka Restaurant, à quelques mètres du KFC vers Midan Galaa. Les plats, principalement des grillades de poulet servies avec riz et légumes, sont entre 25 et 30 LE. C'est copieux, les plats familiaux sont à 60 LE, le salad bar à 7 LE, la bière sans alcool à 4,5 LE. Le restaurant est climatisé, frais, propre et au service irréprochable. Ce fut notre meilleur repas - et pas le plus cher - de notre séjour. A recommander.
Notre démarche chaloupée de dromadaire citadin repus nous amène - sur le chemin de l'hôtel - devant le Tut Express où nous succombons à deux délicieux jus de fraise. Des jeunes vendeuses de fleurs passent proposer des roses quelque peu fanées - on préfère ne pas savoir où elles les ont ramassées - à 1 LE. Koko s'offre une fleur à elle-même puisque Popol n'a pas de monnaie.
Retour à la chambre et début de digestion.