Plateau de Gizeh au Caire

Dimanche 26 juin 2005

Réveil à 7h. Petit déjeuner horrible, café imbuvable et Popol trouve des morceaux de sucre très solides (ou des morceaux de verre ?) dans sa confiture. Il manque de se casser une dent. Le signaler au personnel ne sert naturellement à rien. Maalesh!

Taxi (15 LE) pour les pyramides. Nous nous arrangeons avec le chauffeur pour le lendemain à 7h pour le site d'Aboussir (80 LE + 10 LE si nous sommes contents).

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Achat des billets (240 LE) pour pénétrer sur le site. Nous devons passer au détecteur de métaux. Il est 8h15. De nombreux cars (qui rentrent sur le site sans contrôles) sont déjà stationnés sur place et déversent leur flot de touristes. Nous accélérons le pas jusqu'à la petite aubette vendant des tickets pour l'entrée dans Kheops. Tous ont déjà été vendus ! Zut ! Crotte ! Le guichetier nous confirme néanmoins que Khephren est également ouvert et que le ticket s'achète en face de l'entrée de celle-ci (220 LE).

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Les photos sont interdites dans les pyramides et les appareils doivent être laissés à l'entrée. Le gardien nous explique que c'est une mesure visant à éviter des attentats dans les pyramides. C'est une explication, mais si sincèrement quelqu'un veut commettre un attentat, sur le site ou même dans la pyramide, il n'y a aucun doute que ce soit tout à fait faisable.

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Koko a bien de la chance. Elle visite la première, à un moment creux, et se retrouve seule dans la salle du tombeau. Il y a là un vieux prêtre qui chante des psaumes. Mélangées au lieu et au bruit de la ventilation, ses paroles sont comme fantomatiques. Pour Popol néanmoins, le calme tourne court : tout Rome semble s'être donné rendez-vous devant Khephren et le calme mystique de cette chambre funéraire vient de disparaître.

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Les chameliers sont beaucoup plus présents de ce côté-ci. Mais comme il était dans nos intentions de faire un tour à dos de chameau, cela nous permet de négocier un minimum les prix : 2 * 25 LE pour aller dans le désert, voir les pyramides de loin au départ de deux points de vue, l'un officiel et le suivant d'où les trois pyramides du plateau de Gizeh sont visibles.

 

 

 

Le chamelier de Koko râle car elle n'accepte pas qu'il monte avec elle, et il a beau insister en disant que marcher dans le sable est fatigant, elle ne cède pas. C'était convenu ainsi au départ, il n'avait qu'à refuser s'il n'était pas d'accord.
Le premier arrêt est le point de vue officiel où les cars déposent leur lot de touristes et où des tas de chameliers proposent leurs montures pour les photos. Nous prenons en photo un chamelier qui était déjà sur notre site, il y a 4 ans de cela. Ensuite, nous allons au deuxième point de vue, là où les pyramides sont alignées devant nous. C'est encore plus joli. Un vendeur de boissons est à l'affût (2*3 LE) : un des ânes termine la bouteille de Koko.

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Lorsque nous revenons à notre point de départ, les chameliers nous proposent encore un trip en fin de soirée dans le désert avec thé pour admirer le coucher de soleil sur les pyramides (2*30 LE). Nous verrons.
Achat de dix cartes postales (5 LE) : ce sont exactement les mêmes qu'il y a quatre ans, la patine de l'age en plus.

Nous terminons la visite par l'incontournable Sphinx. La fosse n'est toujours pas accessible en ce moment. Nous reprenons un taxi (15 LE) vers le centre-ville. Pour y parvenir, le taximan traverse une sorte de banlieue complètement inhumaine, des bidonvilles de béton, des baraquements non terminés, des rues non asphaltées, des décharges dans les ruelles. Le centre étant complètement bouché, nous nous échappons du taxi à proximité de Midan Tahir.

Pizza chez Fattatri (22 LE), retour en métro et achat que quelques provisions (20L). Sieste.

Nous prenons notre repas du soir sur notre terrasse : il y a plein d' « Imaginative Travellers » et de « Top Decker » super bruyants autour de nous. Nous nous réfugions dans le restaurant « couvert », tout à côté ; il est très joli et agréablement frais. Malheureusement, les Egyptiens ne savent apparemment pas apprécier le calme car les garçons de café ouvrent la TV à fond.