Caire copte

Mercredi 29 juin 2005

Lever vers 9h, petit déjeuner. Beurk.

En route pour le Caire copte. Koko a gardé un merveilleux souvenir de ses ruelles étroites, calmes, et décorées avec des loupiottes et des rameaux.

Taxi jusqu'à Tahrir (3 LE) et ensuite métro jusqu'à Mar Girgis. Il y a toujours des travaux dans les rues, en cause la montée de la nappe phréatique : elle met à mal les fondations des différentes églises et bâtiments. Et ça fore fort !

le caire copte  le caire copte

L'église Suspendue est désormais accessible et est vraiment très belle. Les photos sont permises mais sans flash. A proximité, un jardin d'enfants hurlants et poussant des cris stridents : cela détruit quelque peu le charme du lieu. Les marchands du temple vendent des livres, des photos du patriarche barbu
Shohanda III : du souvenir pieux au plus kitch ! Koko achète 3 cartes postales (3 LE).

le caire copte  le caire copte

Le musée copte n'est pas visitable car en pleine restauration. L'église saint George est par contre ouverte au public et est de toute beauté.

Les peintures murales représentent chacun un saint particulier sous lequel est placée une boite aux offrandes : on donne ainsi à son « Saint à soi » ! Koko donne également une obole de 25P à un des saints qui lui semble sympathique mais elle n'y croit pas tellement : son souhait dépend plus de saint Popol que de saint Georges !

le caire copte  le caire copte  le caire copte

Nous nous engageons ensuite dans les ruelles du Caire copte mais là, c'est vraiment la désolation. Outre les travaux et le boucan qu'ils génèrent, les ruelles ne sont pas décorées, il y fait poussiéreux et c'est bourré de groupes de touristes et d'écoliers locaux loquaces (le mot est faible).

 

le caire copte  le caire copte

Un énorme magasin de souvenirs a ouvert ses portes et à première vue vend des objets de relative bonne qualité : on n'a pas vérifié les prix.
Et puis, ce qui gâche le tout, ce sont les files de gens. Des groupes énormes de français, espagnols, japonais et de tas de gosses d'égyptiens. Misère. Nous avons l'impression que le flot ne tarira jamais : c'est la « croisière s'amuse » sur toute la ligne.

le caire copte  le caire copte  le caire copte

Nous poussons jusqu'à l'église sainte Barbe où nous pouvons prendre des photos, même au flash ce que les touristes japonais ne se privent pas de faire.
Ils sont très organisés : je te prends, tu me prends, on se prend mutuellement en photo. Et en quatrième vitesse.

le caire copte  le caire copte

Nous passons à la synagogue Ben Ezra, la plus ancienne d'Egypte mais dans laquelle on ne peut pas prendre de photos (allez savoir pourquoi), surtout qu'il n'y a pas de peintures aux murs.
Nous terminons par un bain de foule dans l'église saint Serge : c'est là, dans une crypte que se serait réfugiée la Sainte Famille. La cacophonie du lieu est extrême.

Nous avons trop chaud et sommes un poil trop fatigués pour envisager encore l'une ou l'autre visite. Nous rentrons en métro (Mar Girgis / Sadate / Dokki) avec achetant quelques provisions au passage.

Dodo toute l'après midi, dîner au KFC (une sorte de franchise de Mc Donald's) avant de faire un petit tour dans le quartier pour se rendre compte qu'il n'y a rien à part des ambassades, des hôpitaux et des pharmacies.

Koko trouve enfin le titre de son premier roman : le « Da Koko code : the maalesh attitude ».