Cassis

Mardi 07/09/2004. Marseille, Cassis

Nous partons sur le coup de 10 heures du matin pour faire les 30 kilomètres qui nous séparent de Cassis.

Charmante petite ville avec un front de mer sans voiture et une plage de gravillons. La mer est chaude, quelques pigeons se baladent sur la plage (il ne s'agit pas de touristes!).

Les gens, ici, n'ont vraiment pas l'air stressé.

Notre hôtel (le Grand Jardin) est bien situé et il a un parking ! Et il va vite être complet.

Notre hôte nous dit que la saison n'a pas été bonne et que le personnel qu'elle emploie en extra n'a été recruté que bien tard dans la saison. Elle nous dit que ce sont les restaurants qui souffrent le plus : il faut voir les prix…Elle-même songe à prendre quelques vacances en république Dominicaine pour se rendre compte des prix et des prestations car certains de ses clients abandonnent la côte pour cette destination lointaine.

Ceci étant, cela ne nous étonne pas, car nous voyons bien tous les jours que les prix sont extrêmement élevés : pour ce que nous allons dépenser en dix jours, j'ai un mois de vacances au Vietnam…

Le soir, nous dînons en front de port

BoÏte aux lettres

Mercredi 08/09/2004. Cassis

Aujourd'hui, c'est jour de marché : il est tout petit (la ville n'a que 8.000 habitants en saison morte).

Nous achetons tout ce qu'il nous faut pour notre déjeuner que nous allons prendre sous une frondaison dans le square municipal.

Rencontre de 3 jeunes en voie de clochardisation.

Régine craque devant deux cigales en porcelaine : elles sont équipées d'un œil électronique et lorsque l'on passe devant lui, son chant se déclenche

Jeudi 09/09/2004. Cassis, Fréjus

Route de côtes, de montagnes, de points de vue. La chaleur est parfois étouffante.

Nous arrivons à Fréjus sans encombre et nous trouvons un hôtel proche du port de plaisance. Le port de plaisance est rempli de bateaux, surtout des hors bords et les boutiques qui l'entoure semblent en déshérence.

En fait nous nous apercevrons un peu plus tard que cet hôtel (Sable et Soleil) est plutôt loin de tout. Son architecture est étonnante et tient de l'auberge de jeunesse, du foyer du jeune travailleur, de la colonie de vacances…

Cependant, nous avons à disposition un sèche cheveux, un lit qui grince légèrement, l'air conditionné et des gants de toilette.

Régine a un début de sinusite et je pars à la recherche de paracétamol.

La pharmacie, c'est loin et je finis par en dénicher une en front de mer.

Je suis étonné par la composition de la population et par la très forte proportion de personnes âgées. Les voitures laissent passer les piétons dés qu'ils se présentent sur les passages cloutés.

Au passage, je réserve une chambre à l'hôtel des Palmiers, beaucoup mieux situé, face à la mer, avec petit balcon.

Nous partons dîner et l'impression qui prévôt, c'est que nous ne sommes plus en Provence mais bien sur la Côte d'Azur…Où est passé le petit blanc cassis que Régine prenait en face de la mer !

Arbuste