Baie de Sakalava, Ramena

9 Août 2005

Toujours du vent, mais il fait chaud.
Départ à 8h00 par la route défoncée. Nous allons jusqu’à la Baie de Sakalava. En arrivant, Francis était accompagné d’une Malgache, qui va justement travailler là-bas. En route, Francis nous explique la situation déplorable des Malgaches qui ont du mal à joindre les 2 bouts. Justement nous découvrons que les fils électriques ont été coupés. Certainement pour les récupérer et en faire des casseroles ou autres choses. C’est quand même inquiétant, car cela veut dire qu’à partir de cet endroit, il n’y a plus d’électricité. Donc, le village de Ramena n’est plus approvisionné, et la réparation ne se fera peut-être pas rapidement. Déjà nous avons pû remarqué la veille que l’électricité était coupé de 22h00 à 07h00 le matin.
Nous apercevons des Baobabs. Pas aussi gros que dans le sud, mais des Baobabs quand même.
La route est devenue une piste. Nous prenons avec nous 2 autres Malgaches qui vont travailler à l’hôtel de la Baie de Sakalava (elles font le trajet à pied sinon…), et nous arrivons sur une plage magnifique. Le vent a poussé les nuages, la mer est turquoise, la plage est bordée de filaos, et le sable est blanc.

Plage de la baie de Sakalavas

Sublime plage, sublime sable de la baie de Sakalavas

Francis nous laisse et nous indique notre point de rendez-vous. Nous n’avons qu’à suivre la plage. La marche est facile, le paysage splendide. Nous faisons une halte sur la plage de la Baie des Pigeons, où nous nous baignons. Mais il y a toujours autant de vent. Auparavant nous avions croisé une cabane où 4 ou 5 gamins sont venus nous dire bonjour. Je leur ai donné des bonbons, et ils sont partis. Nous avons trouvé plus loin une carcasse de tortue dont ils se servent certainement comme d’une luge !!

La Baie des Pigeons

Au loin, la Baie des Pigeons

Nous croisons seulement 4 personnes durant ces 2 heures de marche. Nous retrouvons notre guide à la Baie des Dunes. Toujours l’eau turquoise, toujours le sable blanc, mais quel vent !
Nous partons à Ramena, village de pécheurs, où nous déjeunons chez Mama. Francis est un bon vivant, les repas sont un moment important, donc autant dire que durant notre séjour avec lui, nous avons toujours très bien mangé !! Ce midi c’était : Capitaine grillé avec riz au coco et acharts. Le tout pour 15000 Ariary, c’est à dire 7 Euros. Vraiment succulent.

Ramena  La plage de Ramena

Ramena

Nous allons sur la plage, et là les malgaches viennent nous voir, nous proposer des massages, des coquillages, des balades en mer. Mais tout ça gentiment, sans insister. Il y a aussi des canards, des chiens, des zébus, des bungalows à louer. Si ce n’était pas si loin !
Il fait chaud, beaucoup de vent, et nous partons explorer Ramena. Ce n’est pas grand, et on ne peut pas vraiment parler de maisons, mais plutôt d’amas de tôle. Les malgaches vivent au jour le jour, et n’entretiennent rien. Les quelques maisons sympas, si elles ne sont pas entretenues, sont en ruines. De même avec les anciens camps militaires français. C’est fort dommage car la plupart des sites étaient face à la baie, et avec de l’entretien pourraient être transformés sans problème en hôtel. Mais non. Par contre, l’Etat veut garder le site, pour, au moins, demander un droit de péage. Nous quittons Ramena, pour aller à la montagne des Français. Une petite balade qui grimpe, pour un panorama sympa sur la baie. Bien sur il y avait une route goudronnée qui montait jusqu’à la croix, et bien sur elle n’existe plus.
Francis toujours aussi sympa nous abreuve d’anecdotes et nous fait bien rire. Nous revenons avant la nuit à l’hôtel. Repas sur place et nous sommes couchés tôt.

Baobabs, du haut de la Montagne des Français

Du haut de la Montagne des Français, les Baobabs