Intro
Madagascar, un pays qui m'a toujours attiré, car mes parents y ont vécu entre 1953 et 1955, ma soeur y est née. Mon père était militaire et c'est lui qui a fait la route entre Antananarive et Diégo Suarez... Je révais d'aller là-bas, et de retrouver les endroits où ils ont habités. Pour ce voyage, nous avons choisi de faire un auto-tour en 4x4 de Diégo à Ankify avec un guide, rester ensuite une semaine sur Nosy Bé, et passer 2 jours à Tana et ses environs. Et franchement nous avons passé de super vacances.
La moitié nord de Madagascar
7 Août 2005
Tout commence très bien… Toulouse-Paris, et ensuite Paris-Antananarivo avec Corsair. Sauf que pour partir à Madagascar, il faut un passeport valable 6 mois après la date de retour. Pour moi tout va bien, mais Jacques à juste oublié de vérifier ce détail. Après tractations, et parce que la responsable Corsair a été vraiment sympa, nous sommes autorisés à partir. OUF !!!!!! Nous décollons à 21h00, avec 1h30 de retard…
8 Août 2005
Qu’est ce que j’ai eu froid dans cet avion… Nous avons atterri à 7h00 heure locale. Le suspens est à son comble. Les douaniers vont-ils laisser passer Jacques ? Premier arrêt pour le visa, l’employé nous le donne sans rien voir. Mais ce n’est pas fini, il y a encore 4 contrôles. Finalement aucun des employés n’a remarqué ce léger détail. Nous pouvons donc commencer sereinement nos vacances.
Il fait gris à Tana et la température ne dépasse pas 15 degrés. C’est l’hiver ici puisque nous sommes dans l’hémisphère sud. L’aéroport est vide, enfin pas tout à fait. Mais les avions ne sont pas nombreux. Juste 2 petits ATR !!!
Nombreux sont les taxis, les porteurs, mais ils n’insistent pas trop.
4h00 à attendre. De toutes façons il faut :
- changer de l’argent
- Aller chez Air Madagascar faire re-sticker notre billet
- Aller chez Corsair pour confirmer notre vol retour et tacher d’avoir de meilleures places qu’à l’aller.
Brrrrrr il fait froid !
Nous sommes allés en premier changer de l’argent et heureusement, car au bout d’une heure et moins d’un Boeing, il n’y a plus de change ! Chez Air Madagascar c’est très rustique. Tout est fait à la main, sans ordinateur. Au moins, pas de panne technique !
A 13h30, enfin 13h50 nous prenons l’avion pour Diego Suarez (Antsiranana). Le stewart sympa me dit de quel côté se placer, et effectivement nous pouvons apercevoir, la côté, puis Nosy Bé, et enfin une partie du massif de la Montagne d’Ambre, quelques volcans (éteints bien sur).
Atterrissage mouvementé sur Diégo, car le vent souffle fort. Par contre la température est très agréable. Nous sommes accueillis par notre chauffeur et guide qui s’avère être français, moitié Toulousain et moitié Marseillais en plus ! Francis est ici depuis 10 ans et connaît parfaitement Diego et tout le coin.
Le Pain de Sucre, en arrivant sur Diego Suarez (vue de l'avion)
Comme il est déjà près de 15h00 et que la nuit tombe vers les 17h30 - 18h00, il nous propose tout de suite de faire le tour de la ville.
Je crois que Papa et Maman seraient effondrés de voir comment est devenue Diégo. Mes parents ont effectivement vécu ici, entre 1953 et 1955. Ma sœur est née à Diégo Suarez, mais ils ont aussi habité à Joffreville (juste pour l’été) et à Antsirabé et Tamatave. C’est Papa qui a fait avec son régiment la route entre Tananarive et Diégo (enfin ce qu’il en reste).
Diégo a été une ville superbe, mais rien n’a été entretenu et tout part à vau l’eau. Le centre n’est pas très grand, mais la baie est magnifique (c’est la deuxième plus grande baie du monde après Rio de Janeiro).
L’Hôtel de la Marine est laissé à l’abandon. Quel dommage. Mais j’ai retrouvé la maison où mes parents, ma sœur et mon frère ont vécu. C’est une des rares (il en reste 4) dans la rue qui soit entretenue. Comme elle a toujours été habitée par des Français, elle est restée en bon état.
Nous sommes ensuite allés au marché. Pas vraiment de touristes, mais les Malgaches sont très gentils et surtout pas collants. Il n’y a pas grand chose à voir à Diégo, et pour se déplacer il faut du temps. Les routes sont dans un tel état… Nous arrivons à notre hôtel vers les 17h00. Il est juste en face le « Pain de Sucre ». Nous avons une belle vue sur ce rocher, ainsi que sur la Montagne des Français. Nous faisons quelques pas dehors avant qu’il ne fasse nuit. Des femmes cassent des cailloux. C’est leur travail… Nous descendons au bord de l’eau, il y a des barques à balanciers. Tout est calme, paisible. Nous dînons à notre hôtel de poissons et crevettes, puis en dessert des mangues. Humm un régal. Il y a toujours du vent… 21h30 nous dormons.
Au marché de Diego Suarez