C’est donc les yeux plein d’étoiles et de montagnes que nous redescendons durant deux jours vers Tadapani, avec vue encore sur l’Annapurna South et la Macchapuchrre, et puis sur Birethanti, 1600 m de dénivelée négative sur escaliers encore !!! Le trek se clôture là et nous reprenons la route vers Pokhara en battant en passant le record Guiness des 2 chauffeurs, 3 trekkeurs, 3 porteurs, 1 guide, 6 sacs à dos et 3 sacs marins dans deux Toyotas complètement pourries !
La piscine de l’hôtel (un vrai, très « Empire Britannique des Indes ») de Pokhara nous émerveille et nous y plongeons avec délice, tout comme le dîner et la balade sur le lac Phewa.
Le lendemain, 206 km de route, en 7 heures, nous ramènent à KTM où notre soif culturelle est un peu assouvie en visitant le patrimoine architectural de Bakhtapur, Patan et Kathmandou. Nous terminons nos achats et déjà (!?) l’heure de quitter le Népal est là.
Nous mettrons bien toute la semaine et même plus à « atterrir » : les émotions, naturelles, sociales, relationnelles, culturelles ont été tellement fortes… !
S’agissant de ce que’on appelle un trek dit « engagé », il est bien certain qu’un sportif en bonne forme physique peut raisonnablement l’envisager. Des paramètres ne sont cependant pas à négliger : les boissons ( eau à purifier et thé ), la nourriture essentiellement végétarienne, uniquement un apport protéiné en œufs, l’inconfort, le froid, l’altitude et la gestion de sa réaction au mal des montagnes, l’impossibilité quasi-permanente de communiquer avec l’extérieur et donc de grandes difficultés pour appeler les secours ( 48 heures sont au minimum nécessaires … ) et enfin l’intérêt de se débrouiller en anglais pour permettre les contacts si enrichissants avec les Népalais et les autres trekkeurs.
Si vous aimez la montagne, l’Asie, le bouddhisme, les paysages sublimes, les Népalais vous rendront votre amour au centuple ! Alors, n’hésitez pas ! Allez-y ! Namastééééé !!!!
PS : En annexes, pour info pour ceux que cela intéresse, le timing et l’équipement que j’ai utilisé.
