Sepik River

Lundi 21 septembre : Sepik River

Il a plu dru pendant une bonne partie de la nuit, il fait donc plus frais ! Nous reprenons notre pirogue, mais miracle : nous avons nos siéges en rotin pour nous asseoir.C'est nettement plus confortable. Nous visitons le village de Kararau puis celui de Kaminabit.le séchoir à poissons. J'en profite pour visiter une maison sur pilotis : une grande pièce avec, à droite, le séchoir de poisson, au fond les nattes, les matelas et les moustiquaires. Le propriétaire des lieux a une moto, mais emballée dans un carton !

Pas d'école dans le village mais une église catholique, construite par les habitants; il y a 7 ans. l'église. l'église.un drôle d'animal !toujours la pirogue à tête de crocodile.la réserve de crocodiles...le dialogue impossible entre deux aigles ! Nous passons devant une maison en construction : il faut compter 6 mois pour la bâtir et elle "tiendra" 25 ans. Nous avons droit à un "sing sing" : dans le groupe qui évolue devant nous, un homme, qui est en fait le leader, en short, des crocs aux pieds.C'est lui qui dirige l'ensemble.

Nous rentrons à notre guest house pour en ressortir à la nuit tombée : nous sommes conviés à la Maison des Esprits pour y écouter un trio : deux longues flûtes de bambou et un garatum.les "flutistes". En fait, il y a le maître : un homme âgé, dont on nous dit qu'il a vécu et fait ses études supérieures aux États-Unis et qui serait rentré au pays pour y transmettre son art, et l'élève, plus jeune. Les deux flûtistes jouent sur deux notes. Philippe se bat à nouveau avec sa moustiquaire et il finit par gagner : il la décroche !

Sing-singKamimabitEglise

KamimabitSing-singSing-sing

Mardi 22 septembre : Sepik River et retour à Wewak

Avant de retourner à Pagwy pour y reprendre notre van, nous visitons le village de Palembei, "spécialisé" dans la représentation d'oiseaux. maison en construction.habitat.vers la maison des Esprits.ancienne maison des Esprits. ancienne maison des esprits.dans la maison des esprits.dans la maison des Esprits. Autre caractéristique : il y a deux "Haus Tambaran", et une troisième qui a été détruite pendant la seconde guerre mondiale par des bombardements japonais. On dit que les plus beaux bilums de la Sepik River sont fabriqués ici.

Nous reprenons notre pirogue motorisée et arrivons au terme de notre séjour sur la Sepik River : nous disons un au revoir à James (il a été notre pilote). Nous rentrons donc par la route, il pleuviote un peu, mais cela n'empêche pas le cinéma en plein air, et nous arrivons à Wewak, une fois la nuit tombée. Il nous reste peu de temps pour nous laver (enfin une douche !) et nous habiller. Un constat : j'ai le dos dévoré par des puces (probablement !) et il en est de même pour Philippe !notre "lit" sur la Sepik river ! Un bon dîner, une bonne bière fraîche, un bon lit pour une nuit bien courte car nous nous réveillons à 4 heures du matin.pour un avion à prendre !

PalembeiPalembeiPalembei