De Wewak à Rabaul

Mercredi 23 septembre : Wewak/Rabaul

Bref, nous sommes réveillés à 4 heures du matin pour un avion qui décolle 6 heures ! Le van de l'hôtel nous conduit jusqu'à l'aéroport, nous attendons quelques minutes avant que le portes ne s'ouvrent, et nous voici, quasiment en première ligne pour l'enregistrement des bagages. Le vol est assuré par Air Nuigini. En fait, dès le départ, nous avons ¾ d'heures de retard, mais ça n'est pas bien grave, vu que nous allons passer notre journée soit en avion, soit dans un aéroport.

Et c'est pendant que nous attendons pour embarquer que Régine s'aperçoit qu'elle a oublié ses lunettes ! Régine téléphone donc à l'hôtel, mais personne ne va répondre, il est visiblement trop tôt, la réception est fermée. Et nous nous envolerons sans savoir ce que sont devenues les lunettes.Heureusement, Régine a une paire de rechange qui fera l'affaire jusqu'à Paris. Une fois assis dans l'avion (plein comme un ouf) nous avons droit aux consignes de sécurité, mais comme le système de sonorisation est en panne, la chef de cabine utilise un mégaphone.

Nous arrivons à Port Moresby où nous avons une très longue escale et quelle n'est pas notre surprise de croiser Pym à la réception des bagages : il nous confirme avoir réservé trois chambres au Rabaul Hôtel. Que faire au terminal "lignes intérieures" de l'aéroport de Port Moresby ? D'abord, aller au comptoir d'Airlines PNG pour que Philippe et Francis se fassent confirmer leur vol vers les îles Trobriand. Et, là, surprise, le vol retour vers Port Moresby est décalé d'une journée, si bien qu'au lieu de revenir le mardi 29 septembre, ils reviendraient le mercredi 30 pour reprendre l'avion vers Singapour le jeudi 1 octobre. Évidemment, ils s'inquiètent, car dans ce type de voyage, mieux vaut prévoir un peu large pour faire face aux aléas, et là, il n'y a plus de place pour l'incertain.

Ensuite, sortir de ce terminal, à coup sûr, pour aller se réfugier au terminal "International", nettement plus confortable car il a des boutiques (enfin, 3 ou 4 !) et surtout un restaurant dont nous allons accaparer quatre places. Pour ça, il nous a fallu convaincre le garde à l'entrée que, certes, nous n'avons pas de billet international mais que nous voulons vraiment nous rafraîchir et prendre un petit déjeuner. Chemin faisant (300 mètres entre les deux terminaux), je vois un vendeur de journaux et la une est faite sur les îles Trobriand : la situation alimentaire est très mauvaise et la pénurie alimentaire commence à faire des ravages..

Nous attendons, nous attendons.L'avion qui doit faire le trajet Port Moresby Rabaul est prévu à 15 heures, en fait le vol aura lieu à 17 heures...et nous arriverons à Rabaul, la nuit tombée à 18 heures 30. Normalement nous aurions du trouver la voiture de l'hôtel : en fait rien du tout ! Pas grave : nous prenons un PMV en quelque sorte privé. Le nouvel aéroport de Rabaul est à 40 kilomètres de la ville, et on comprendra très vite pourquoi demain matin ! Nous arrivons à l'hôtel par nuit noire à 20 heures, nos chambres sont bien réservées, mais notre hôtesse, Susie (Australienne), a prévu de nous surclasser, ce qui est vraiment sympa !