Intro
Jour 1 - Paris - Bavella
A la gare RER A, première surprise, le RER est supprimé, bon début. Le suivant, prévu 10 minutes après, arrive heureusement à l'heure. Changement, RER B, et Orly bus. Evidemment, avec le RER supprimé, j'ai raté le bus, il me reste à attendre le suivant. Le reste du groupe m'attendra pour le petit-déjeuner. Je préviens Patricia, qui est sur le trajet, et Coralie qui est aussi sur la route. Ouf! Je ne serais pas trop en retard. Orly, je retrouve le groupe, affamé, juste à temps pour dire bonjour et procéder à l'enregistrement. Vol sans souci. Arrivée à Ajaccio, la navette nous emmène jusqu'à la gare routière où nous retrouvons Pascal, encore une fois notre guide, et les autres membres du groupe arrivés plutôt dans la matinée ou la veille. Certains se sont même baignés, sans commentaire.
Nous avons le temps de grignoter un sandwich avant de prendre le car qui nous amène au col de Bavella. Long transfert, le long de la cote Sud. Enfin, le col de Bavella et le gîte au milieu d'une forêt de pin.
Nous en profitons pour boire un coup sur la terrasse ensoleillée. Pendant que certain s'occupe de leur sac à dos pour l'étape de demain, je me ballade aux alentours, quelques vaches regardent passer les touristes. J'aperçois les aiguilles de Bavella, étape du lendemain.
Je suis rejoint par Guls et Patricia. Nous escaladons les rochers pour avoir un meilleur point de vue sur le magnifique paysage alentours. De retour dans le gîte, la grande pièce devant nos chambres grouille de "trekkers", tout le monde s'active à préparer son sac, à transvaser les affaires de la valise, à prendre une douche, etc. Demain c'est le début du trek.
Jour 2 - Bavella - Asinau
Aujourd'hui, au programme la belle étape des aiguilles de Bavella, nous quittons donc le GR20 qui contourne les aiguilles, pour prendre la variante qui passe par les aiguilles. L'étape est courte en terme de kilométrage, mais longue en durée, car il s'agit d'une succession de montées et de descentes. Les paysages sont superbes. Sur le chemin, nous ne sommes pas seuls, régulièrement, il y a des files de chenilles processionnaires.
Certains passages sont presque de "l'escalade", Martine sujette au vertige nécessite le secours de Pascal.En redescendant vers Asinau, la végétation se fait plus présente, quelques pins - plus ou moins secs, et des champs d'asphodèle.
En arrivant sur les bergeries d'Asinau, le paysage change, la végétation est plus rase. Aux bergeries, nous sommes accueillis par Aline et son fis Pierre-Do, qui nous font le tour du propriétaire, nos deux dortoirs dans les bergeries, la douche extérieure, l'eau ayant chauffée dans le tuyau au soleil, il n'y en aura pas pour tout le monde. Pierre-Do nous accompagne jusqu'à la source pour remplir les gourdes. En attendant le repas, nous avons droit à l'apéro -bière, vin rosé - et charcuterie.
Pierre-Do nous explique la géologie de la région et nombres histoires. Avec le soleil qui décline derrière la montagne, le vent se lève et la fraîcheur se fait de plus en plus présente. D'ailleurs, les filles se tiennent chauds à l'abri du mur. Le dîner est pris dans la bergerie, nous nous tiendrons chaud autour de la table, serré les uns les autres. Le repas préparé par Aline est délicieux, bien que dégusté à la lampe frontale.