Antalaya

Jeudi 15 Juillet : Goreme - Aksaray - Konya - Beysehir 320 Km de bonnes routes (excepté travaux avant Aksaray)

Hier soir nous avons fêté le 14 juillet (enfin moi, car Monique était allée se coucher) avec des voisins charmants qui nous ont offert le champagne. C'est à regret que nous quittons Goreme mais il faut bien continuer le voyage. Nous partons en direction de la mer. En route nous faisons le plein de gasoil dans une station Total qui propose l'euro diesel et l'accueil est digne de la Turquie. Non seulement on vous fait le plein mais en plus on nous lave le camion, nous offre le thé et des boites de mouchoirs ! Et quand on veut laisser un pourboire, c'est un refus net et catégorique ! Ce n'est pas la première fois que cela nous arrive. Avant Aksaray nous nous retrouvons dans une zone de travaux et sommes très perplexes quant à la façon de travailler des turcs. La route que nous empruntions était doublée et au lieu de faire une voie puis l'autre, ils font les 2 voies en même temps, la route restant ouverte à la circulation. Nous roulions donc au milieu du chantier, évitant gros engins et rouleaux compresseurs et abîmant bien entendu leur travail. Pas étonnant qu'une fois terminée, la chaussée neuve soit aussi dégradée ! Mystère ! En arrivant à Aksaray nous découvrons le deuxième volcan qui limite la Cappadoce (le Hassan Dagi, 3200m).

Volcans qui limitent la Cappadoce

La route est monotone jusqu'à Konya (longue ligne droite de 140 km) puis devient plus agréable. Nous traversons un zone montagneuse et verte avant d'arriver à Beysehir et son lac. Nous avons aperçu un troupeau de dromadaires en pleine montagne ! Étrange vision. Le temps se gâte et un bel orage se prépare. Nous décidons donc de nous arrêter et trouvons un restaurant qui fait aussi camping. En fait nous stationnons derrière le restaurant dans un endroit clos et bénéficions d'un sanitaire assez sommaire (le nôtre nous conviendra mieux). Repas au resto, simple mais très bon et dans les prix normaux turcs (6 euros par personne). Nuit très calme.

Vendredi 16 Juillet : Beysehir - Egirdir - Isparta - Antalya (320 km) Avant de quitter Beysehir, nous allons visiter la mosquée Esrefoglu. Elle date du 13ème siècle et a la particularité d'être en bois. Superbe.

Mosquée Esrefoglu

Route agréable de qualité moyenne (plutôt bonne sur l'échelle des valeurs turque mais la tôle ondulée goudronnée est quand même bien présente par endroit). Egirdir est une ville sympathique, au bord d'un lac bleu presque comme ceux du Verdon et entouré de hautes montagnes. Une halte sur la presqu'île qui prolonge la ville nous permet de pique-niquer dans un lieu bien agréable.

Monique à Egirdir

Isparta, ville de la rose, "Grasse" turque est bien décevante. Nous n'avons pas vu une plantation de roses aux alentours et la ville en elle-même n'est pas belle. La redescente vers Antalya est magnifique. Nous suivons des gorges et des retenues d'eau pour arriver au niveau de la mer. Antalya est une grande ville moderne située dans un site assez exceptionnel puisque son golfe est entouré de montagnes dépassant les 3000 m. La ville en elle-même est plutôt moche à l'exception de la vieille ville qui entoure le petit port. Nous nous y promenons avec plaisir à la découverte de vieilles maisons ottomanes plus ou moins bien restaurées. Un orage nous fait nous réfugier dans une ancienne mosquée et rafraîchit considérablement l'atmosphère (nous passons de 30° à 21°).

AntalayaRues de AntalayaVue sur la mer

De retour au camion, nous attend une mauvaise surprise. Nous découvrons une infiltration d'eau au niveau de la capucine. Heureusement nous avons de quoi réparer le joint qui semble être en cause. Les mauvaises routes turques font souffrir le matériel, à moins que ce ne soit un défaut de fabrication (il semble manquer du mastic). Dès notre retour nous mettrons le concessionnaire sur l'affaire ! En attendant, espérons que notre réparation sera efficace et qu'il ne pleuvra pas trop. Inch'Allah. Nuit dans un parking gardé près du stade.