Un mois en Russie

Mathilde et Sébastien présentent leur voyage de 3 semaines en Russie (2005).

Intro

Mardi 7 juin : Moscou

Le vol Francfort-MoscouLevée à l'aurore pour attraper mon train à la gare de Nancy, j'arrive vers midi à l'aéroport de Francfort. Décollant à 15 heures, mon avion me dépose à 21 heures (quatre heures de vol et deux heures de décalage horaire) à l'aéroport Domodiedovo situé au sud de Moscou. Je retrouve avec joie mon petit ami préparant depuis trois mois un Master franco-russe au MGIMO, école des diplomates russes partenaire de l'ICN Ecole de Management de Nancy.

 

Sigle du MGIMONotre première mission : téléphoner à Daria, une étudiante qui a accepté de nous héberger le soir même. Après quelques sonneries, un homme se présente en russe. Ne maîtrisant pas suffisamment cette langue, je lui demande en anglais s'il peut me mettre en relation avec Daria. Il reprend de plus belle en russe. Désemparée, je cède le téléphone à Sébastien qui bafouille quelques mots en russe et poursuit en anglais car il a affaire à un nouvel interlocuteur. Parvenant au bout de dix minutes à se faire comprendre, il peut enfin mettre un terme à la conversation. Soulagés, nous nous installons dans le train « Express » nous conduisant au centre de Moscou.

L'immeuble introuvableArrivés à Moscou, nous nous rendons en métro à la station Oktyabrskoïe Polïe (nord-ouest de Moscou). De là, notre plan de ville étant imprécis, nous tentons une première rue, puis une seconde et nous nous égarons. Nous songeons à appeler notre hôte, mais le contacter ne nous servirait à rien puisque nous ne le comprendrions pas. Nous tentons donc de trouver tant bien que mal le chemin. Nous tournons longuement en rond. Et finalement, grâce à l'aide de nombreux passants, nous réussissons à trouver l'adresse indiquée dans un grand immeuble en briques rouges. Dans l'immeuble, un ascenseur nous conduit au bon étage. Là, face à plusieurs sonnettes, nous appuyons au hasard sur l'une d'elles.

Un jeune homme grand et mince au look hyppie nous ouvre la porte. Il semble deSalon - chambre prime abord mal à l'aise. Dans un anglais hésitant, il nous explique qu'il est le colocataire de Daria. Puis, il nous propose des chaussons et nous fait visiter l'appartement. Il nous montre le salon. C'est une grande pièce dans laquelle se trouve un simple matelas posé à même le sol et un vieux piano désaccordé. C'est la chambre d'un troisième colocataire.

La chambre de DariaIlia nous présente ensuite la chambre de Daria qui sera la nôtre. Les murs de celle-ci sont décorés simplement par des tout petits cadres très sobres. La profusion d'icônes sur les étagères témoigne du fort attachement de l'occupante à la religion orthodoxe.

Et enfin, il nous indique la salle de bain. La baignoire repose sur des barres en métal et de nombreuses canalisations rouillées sortent des murs. Le tout est éclairé par une ampoule diffusant une lumière blafarde dans la pièce.La salle de bain

Dans le respect des convenances, notre hôte nous propose un thé. Apparemment peu expérimenté dans la préparation de ce breuvage, il ne sait pas vraiment comment s'y prendre. Notre amusement fait naître un sourire discret sur son visage.
Peu bavard, il répond malgré tout à notre assaut de questions. Il s'appelle Ilia et poursuit des études d'ingénieur. Il nous explique que Daria est partie en vacances en Turquie pour huit jours. Déménageant cinq jours plus tard, nous ne pourrons malheureusement pas la voir (c'est du moins ce que nous pensons). Epuisés par le voyage, nous regagnons rapidement notre chambre.

Auteurs : Mathilde Wagner et Sébastien Risse