Dubrovnik la ville musée
Grâce à un bateau taxi nous arrivons dans l’ancienne Raguse par la mer. Arrivée spectaculaire dans le port protégé par de hauts remparts de pierres blanches. Il est relativement tôt, pas trop de monde pour l’instant. Profitons en, car cela ne devrait pas durer car nous sommes vendredi et c’est parait-il, le jour d’escale des bateaux de croisières !
Cette ville superbe mérite le long chemin depuis la France pour la découvrir. Pavé de dalles blanches patinées par le temps, les rues
rectilignes sont bordées de part et d’autres de palais renaissance. Fontaines et colonnades renforcent l’élégance de cette cité jadis tant convoitée.
Les Arabes ouvrèrent le bal puis Byzance suivit des Slaves, Venise bien sûr, les Ottomans, la France avec Napoléon, les Austro-hongrois et plus récemment les Serbes.
Mais grâce à de subtils jeux d’alliances et à une diplomatie des plus efficace Dubrovnik garda son autonomie et sût rester elle-même. Seul les séismes firent trembler cette ville.
Quelques lieux qui m’ont vraiment intéressés, l’entrée dans la vieille ville par une belle porte renaissance donnant sur l’artère principale, la colonne de Roland de Roncevaux, la formidable pharmacie du moyen age (toujours en activité) à l’intérieur du monastère des Franciscains, la tour de l’horloge avec son cadran de 24heures. La matinée s’avance et la foule grossie petit à petit. Un restaurant proposant les inévitables calamars nous accueillent pour le repas. Plus tard un spectacle de rue viendra animer l’artère principale.
Un petit tour sur les remparts, a nouveau promenade dans les ruelles, le spectacle de palais couverts de blasons et de drapeaux puis un retour sur le Stradun (l’artère principale) complète cette journée mémorable.
Au retour vers le camping, le vent s’étant levé, le bateau taxi est balayé par quelques vagues et c’est complètement trempés que nous arrivons au camp !
C’était peut être un signe ? Cette découverte de Dubrovnik marque la fin de la première partie de ce voyage.