Le vieux Montpellier
Il faut compter trois bonnes heures pour découvrir cette partie de la ville entre la place de la Comédie et l'arc de Triomphe du Peyrou. Les vieux quartiers s'étendent de part et d'autre de l'élégante rue Foch, avec ses rues tortueuses et étroites le long desquelles ont été édifiés au 17e et 18e s. de superbes hôtels particuliers avec leurs remarquables portails et leur majestueux escaliers intérieurs.
Place de la Comédie
Centre animé de Montpellier, elle fait le lien entre les vieux quartiers et les réalisations modernes. La façade 19e s. du théâtre sert de toile fond à la fontaine des Trois Grâces. Autour de cette fontaine, un tracé ovale rappelle les limites d'un ancien terre-plein qui valut à la place d'être surnommée "l'oeuf". Elle se prolonge au Nord par l'Esplanade, promenade plantée de beaux platanes sous lesquels fleurissent l'été de nombreux kiosques. Le musée Fabre posséde une entrée sur cette l'Esplanade. Elle se termine par le Corum vaste complexe de forme allongée en béton et granit rouge. Le joyau en est l'Opéra Berlioz, salle pouvant accueillir 2000 personnes et dont l'accoustique est très soignée. De la terrasse du Corum, la vue porte sur les toîts de la ville, la cathédrale, l'église Ste-Anne,... A l'Est, on rencontre la dalle du triangle et le complexe du polygone début des réalisations modernes.
Les hôtels particuliers
Hôtel St-Côme
Le bâtiment donnant sur la rue est orné d'une double colonnade. L'autre bâtiment abrite un amphitéâtre polygonal sous une coupole dont les oculi et lanternons procurent une abondante lumière.
Hôtel de Varennes
Place Pétrarque. On penètre sous une voûte qui mène à plusieurs salles gothiques sous croisées d'ogives. Des fenêtres géminées, des portes de châteaux ont été incorporées dans les murs, formant un ensemble très harmonieux.
Les tableaux seraient aux mêmes emplacements que ceux choisis par les Médicis et les salles portent des noms mythologiques liés aux décorations du plafond.
Le quartier de la cathédrale et la faculté de médecine
La cathédrale St-Pierre s'élève telle une forteresse en contrebas de la place de la Canourgue et du promontoire du Peyrou. Elle paraît d'autant plus massive qu'elle est prolongée par la faculté de médecine. Malgré son style gothique, elle rappelle les églises romanes à une seule nef. Le porche est formé de deux tourelles du 14e s.qui précèdent une voûte s'appuyant sur la façade. Le choeur et le transept reconstruits au 19e s. contrastent étonnamment avec la sévérité de la nef du 14e s.. Joli buffet d'orgue du 18e s.
La faculté de médecine occupe un ancien monastère bénédictin du 14e s. Deux statues en bronze, représentent les médecins montpelliérains Barthez et Lapeyronie. Dans le hall, magnifique escalier monumental.
