D'Ambilobé à Ankify

Le 13 Août 2005

Départ 08h15 pour Ambilobé d’abord. Francis doit faire le plein, et nous invite pendant ce temps à aller au marché. Ça c’est toujours super ! A Madagascar tout se vend par petit tas. Petit tas de tomates (par 3), de carottes, de haricots. Le poisson ne nous fait pas envie, et la viande encore moins ! Nous sommes les seuls Wasas . les gens acceptent (ou pas) de se faire photographier. Nous déambulons dans les rues. Personne n’essaye de nous vendre quelque chose. Nous ne sommes pas embêtés et n’embêtons personne ! Des petits « bouffoirs » de ci, de là, des échoppes où se vendent tout pour le vélo !

le marché d'Ambilobé  la plage d'Ambilobé

Le marché d'Ambilobé et la plage

Nous quittons Ambilobé pour nous diriger vers Ambanja. La route est belle, et traversons une région parsemée d’arbres du voyageur.
Il y a beaucoup de gens en vélo, mais aussi au bord des routes, beaucoup de gens, enfin d’hommes pour la plupart, « A FOND » (en gros en train de dormir, ou ne rien faire). Attention aux accidents de bancs !! Nous achetons aussi en chemin des noix de cajou.

les arbres du voyageur

Les arbres du voyageur qui parsèment la route

Sur la piste de chez Tonton, il y avait plein d’anacardiers. Je vous apprend quelque chose je le sais… c’est le nom de l’arbre à noix de cajou. Près d’Ambanja la végétation change. Elle devient encore plus tropicale. C’est là que se trouvent les plantations de café, cacao, mais aussi vanille, citronnelle, ananas, Ylang Ylang. Par contre l’année dernière au mois de mars, un gros cyclone a arraché tous les gros arbres. C’est dommage, il y a eu beaucoup de dégâts. Maintenant les caféiers et les cacaoyers manquent d’ombre.

Les habitations sont plus grandes, et les gamins sont habitués à voir des Wasa. Nous traversons une zone de mangrove où Francis nous apprend que c’est là que sont péchés les gros crabes. Lorsqu’ils sont péchés, il ne faut pas les nettoyer, mais les laisser dans leur argile, sinon ils meurent tout de suite.
Il est 14h00 et nous arrivons au Dauphin Bleu. C’est un très joli hôtel au bord de l’océan. C’est aménagé avec goût, style colonial. Il jouit d’une très jolie situation juste en face Nosy Combo.
Si ce n’est pas le Paradis, ça y ressemble ! Les chambres sont de grands bungalows, dont la terrasse surplombe la mer. Notre semaine en auto-tour s’achève, et nous disons au revoir à Francis. C’est vraiment quelqu’un de très sympa et de très généreux.

Nous décidons d’aller nous promener, car de notre plage on ne pourra assister au coucher de soleil. Nous trouvons une grande plage, et partons à la pêche au coquillages. Nous en trouvons pas mal, ainsi que de gros morceaux de coraux. Nous avons même la chance d’apercevoir des protoptères, nos descendants… (Poisson dipneuste d'Afrique tropicale, allongé, aux nageoires paires filiformes, aux branchies atrophiées, respirant l'air grâce à deux poumons).
Coucher de soleil

Coucher de soleil, avec au fond l'île de Nosy Tanikely

Nous revenons à l’hôtel et à là grosse surprise, nous devons déménager. Nous ne sommes pas réservés ! La propriétaire n’est pas du tout sympa. Il s’en suit une conversation musclée, et nous la menaçons de ne pas partir si elle ne nous aide pas (au moins à contacter notre agence). Elle arrive finalement à joindre quelqu’un chez Océane Aventure. Finalement nous sommes parachutés dans l’hôtel juste à côté qui surplombe l’océan.
Je passe la voiture qui ne voulait pas démarrer (donc on y est allé à pied avec nos bagages !), et le fait qu’elle n’avait pas du tout téléphoné pour voir s’il y avait de la place, tant elle était pressée de nous voir partir. Mais bon la propriétaire de cet hôtel là était adorable et nous trouvé une chambre.
Passé toutes ces péripéties, nous allons boire un rhum arrangé sur la terrasse. Comme j’entends un bruit, je regarde sur le toit et j’aperçois ce que je crois être un chat. En fait ce sont 2 lémuriens, qui sautent allègrement de l’arbre à la terrasse, et encore sur l’arbre. Il y en a un noir et un blanc. Joli spectacle.
Le vent s’est arrêté. Il fait chaud. Dans la nuit, la pluie tombe bruyamment sur le toit de tôle.