De Bayan Tooroi à Eejkhairkhan Uul

Mercredi 23 juillet : Bayan Ondor, nuit près d'un oasis (Bayan Tooroi)

Nous nous arrêtons en "ville" pour faire quelques courses : nous nous procurons au super marché local deux torchons (nous en manquons cruellement !), un eyeliner (eh, oui !) et un pot de crème pour protéger du soleil. Nous continuons notre traversée du désert : pendant des heures et des heures nous ne verrons ni homme ni animal, c'en est presque angoissant ! Tout repose sur les qualités du chauffeur et sur son sens de l'orientation.et sur Mougui qui est en quelque sorte son navigateur. Et le miracle se produit à l'arrivée : au déboulé de ces immenses espaces désertiques, nous arrivons dans une oasis près de Bayan Tooroi. Il y a là un immense verger, des légumes, de l'eau qui jaillit de partout et qui coule à profusion! C'est incroyable ! Le temps de reprendre nos esprits, de nous laver et de laver nos affaires, nous nous demandons si le rapport eau/récolte est vraiment porté à son efficacité maximale ! La chaleur est écrasante. La nuit commence à tomber; nous nous réfugions sous nos tentes lorsque Bagui vient nous voir, affolée, Beguine et Mougui ont disparu ! Nous tentons de la rassurer : ils ne peuvent pas être bien loin ! Et de fait, nous les voyons revenir avec leur lampe de poche, ils avaient tout simplement été se laver, il est vrai hors de portée de vue .

Yourte Bayan OndorDesert GobiBayan Tooroi

Jeudi 24 juillet : De Bayan Tooroi à Eejkhairkhan Uul (ou Montagne Sacrée)

La matinée débute par une bonne douche sous l'eau fraîche d'un geyser artificiel. Puis, nous partons vers la Montagne Sacrée : le trajet est assez fatigant (de la piste et de la poussière) et comble de malheur, notre chauffeur va prendre la piste sur la gauche de la montagne au lieu de prendre à droite.Conséquence : nous allons tourner autour du massif à la recherche de l'entrée du site et vers 20 heures seulement (il fait encore jour !) et après nous être ensablés à deux reprises à ne pas savoir comment faire pour nous en sortir, nous trouvons par hasard la ger du guide de la Montagne Sacrée. Ouf ! Il est 21 heures quand nous revenons de la visite du site, le guide/gardien étant bien entendu intéressé par notre visite (il n'y a pas plus d'une centaine de visiteurs étrangers par an).

Nous avons bien mérité l'aiguille de porc-épic (je l'ai toujours aujourd'hui fichée dans ma polaire) qui nous est donnée de façon à éloigner les mauvais esprits. Le vent se lève : je consolide la tente avec des pierres que je dispose tout au long. Il est 23 heures 45, il fait une chaleur épouvantable et nous essayons de dormir. Ça ne sera qu'un essai, car à 2 heures du matin c'est le vent et la pluie qui ne cessent de se renforcer. A 4 heures du matin, Mougui et Bagui passent nous demander si tout va bien et consolident notre tente de l'extérieur. Nous sommes trempés à l'intérieur et nous nous préparons à évacuer éventuellement la tente pour nous réfugier dans le van. A 6 heures du matin, c'est l'accalmie.pas trop de dégâts !

Montagne sacréeMontagne SacréeBayan Tooroi