BARI – PATRA
Traversée tranquille pas malade un peu agitée par le bateau qui tremble et mon voisin qui ronfle !
Jeudi 18 Juin, Pierre dès le matin. Quel courage ! Au revoir, merci encore, ciao ciao. Avec Jan, la tente qu'on étale, futur couchage ? La visite du vieux Bari, la basilique Saint-Nicolas. La housse pour Jan. Le port, les bateaux, énormes paquebots qui déjà m'importent Grecia, Grecia. La course dans Bari. La gare centrale, Jan toujours pressé, on rendre tout ça dans la housse comme un souvenir déjà. Le train, merci encore pour l'invitation en Toscane. Peut-être une autre fois. Encore un dernier regard, dernier sourire, le dernier salut. Jan, tu es un peu mon père... Le Maurizio et il bambino Michelangelo au B&B "bons voyage Jean-Pierre", de sa voix douce. Du vent sur la corniche, la mer et ses petites écumes de blanc dans le bleu. Une pizzeria à côté du Porto. Un groupe de popes ? Barbes et longues robes noires passent avec leurs femmes enfoulardées. Retournent-ils en Grèce ? M'emmènent-il là-bas comme une invitation au voyage comme ces touristes sacs à dos. Les monstres au port. Ventouries Ferries,Nadria Ferries, Blue Star Ferries, Blue Horizon, ligne bleue, cheminée jaune avec une étoile, comme des grosses baleines amarrées au port.
On entre dans son corps. Salon, bar , le luxe. Groom veste bleu, noeud pap, petit aux cheveux noirs plaqués m'accompagne à ma cabine. pont 8. Arrivederci Bari. Une prière au couchant. Les femmes au foulard longue robe des orthodoxes fond leurs prières face au soleil dans le hublot. Ça commence à défiler. La mer semble nous submerger. Mon colocataire italien. Il lit jusqu'à point d'heure son gros bouquin. Ça doit être passionnant ! Il éteint enfin mais ensuite il ronfle ! Dans la cabine, ça tremble puis ça se calme et ainsi de suite comme un monstre qui ronfle aussi. Igoumenitsa dans la nuit avant que je retombe dans les abimes du sommeil...
