Au Cambodge, on peut dire qu'il y a eu un avant 1967 et un après 1992 ; 25 ans de troubles dus à la vague des "khmers rouges" qui se sont appliqués à "purifier" le pays de ses élites, supprimant intellectuels, scientifiques, artistes... vague qui fut suivie du saccage provoqué par ceux-là mêmes qui prétendaient le sauver. Il commence à présent à se trouver des adultes nés après cette calamité qui s'emploient à redresser le pays et à lui faire retrouver sa culture d'avant la date fatidique. Les temples se repeuplent, un nouveau corps de ballet est né, les bâtiments sont relevés, de nouveaux se construisent, l'hébergement touristique se développe...
C'est un grand soulagement, car le Cambodge est l'héritier de la civilisation khmère qui dominait la péninsule au XIe siècle et dont on peut admirer la grandeur dans chacune des pierres du site d'Angkor. La sculpture est sans doute l'art majeur du pays, suivie par les danses des apsara que les bas-reliefs des temples représentent et qui ont été classées au patrimoine immatériel de l'humanité par l'UNESCO.
Mais, au-delà de ces merveilles mondialement connues se trouvent d'autres richesses à découvrir dans les villages isolés dans la jungle, habités par des populations authentiques. C'est un émerveillement constant que de suivre les pistes de terre rouge qui longent les rizières où celles serpentent dans la forêt dense à la découverte de cascades d'eau fraîche. La campagne abrite une faune et une flore très variées et les plages de sable fin invitent à la baignade.
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