Voyage au Caire - Egypte

Jeudi 23 juin 2005

Lever à 2h30. Nous préparons nos derniers bagages. Le papa de Koko vient nous chercher à 3 h. Dur dur pour tout le monde.

Nous partons cette année avec JetOnly, une compagnie charter - TUI Belgium - pour le prix de 463 € aller/retour pour deux personnes.

L'avion est minuscule, la foule immense, et les sièges lilliputiens, mais fort heureusement très confortables. Vol sans encombres, aidés par un cachet à dodo ! Nous avons tourné au dessus du Cairependant une bonne demi-heure avant de pouvoir atterrir.

Change (250 € pour 1750 LE) et achat de deux visas (90 LE/p). Popol essaie de retirer du cash avec sa visa à un ATM de l’aéroport mais sans succès.

Nous fuyons les taxis du hall d'arrivées et nous nous plaçons devant celui des départs en hélant un taxi qui vient de déposer des gens (30 LE). Quitte à revenir, autant revenir plein, même à 30 LE. Les taxis au départ demandent allégrement 60 LE.

Notre hôtel, l'Indiana Hotel (chambre 302 – 40$/nuit petit déjeuner et taxes comprises) est situé dans le quartier Dokki, près de Midan Al Galaa / Midan Vinny).
Il s’agit d’un hôtel de 10 étages, avec de belles chambres mais passablement fatigué ; salles de bains comme partout dans le moyen orient, communs quelque peu défraîchis, ascenseur capricieux. Le gros point noir : le petit déjeuner catastrophique (même l'eau chaude est écœurante).

Le point plus : une agréable terrasse située sur le toit de l'immeuble, aux jolis tons et à la jolie vue sur la tour du Caire et le downtown avec les façades imposantes des hôtels cinq étoiles du centre ville : les deux Hilton, le Semiramis et le Helnan. Il y a également une petite piscine que nous n'avons jamais testée car Koko ne le sentait pas.

Dès la sortie de l'aéroport, nous sommes surpris par la circulation fluide et le peu de bouchons. Cela dénote par rapport à notre première expérience cairote.

Après quelques heures de repos bien mérité, nous partons à pieds vers la station de métro Dokki. Première arnaque : Koko se fait avoir de 5 LE par le guichetier (normalement 0.75 LE / trajet) en lui rendant trop peu sur les 10 LE.
Nous allons au Nile Hilton pour retirer 1500 LE avec la Visa de Popol. L'intérieur de l'Hilton est toujours aussi agréablement climatisé.

A la sortie, les vendeurs de papyrus (10 pour 10 LE) et les taximan sont surexcités par la vue de nouveaux touristes sortant de l'Hilton. Malheureusement pour eux, nous nous rendons chez Fatatri El Tahir, la bien connue adresse des routards.
Nous commandons 2 super pizzas égyptiennes à la viande (3 tailles : 10 LE, 8 LE et 6 LE) qui nous avaient laissé un super souvenir.

Pour digérer, nous retrouvons sans peine (et surtout grâce au sens de l'orientation de Koko), le petit café installé dans la ruelle derrière le Café Riche. Nous sirotons 2 tchay (4 LE), admirons les immeubles complètement envahis par la poussière, les volutes de fumées planant au dessus des fumeurs de Chicha, humons leur agréable odeur fruitée. Coup de fil à la maison (15 LE pour une carte Ménatel) en faisant écouter aux parents le muezzin se déchaînant au micro.

Notre hôtel est situé dans une ruelle calme, ombragée, juste à côté d'un grand nombre d'hôpitaux (l’Hospital Misr International, une clinique pour les yeux, une maternité, des pharmacies), et d’ambassades surveillées par des gardes jour et nuit.

Nous nous déplaçons facilement dans le Caire, sachant un peu les grandes directions, baraguinant quelque peu l'arabe. Les chats que nous croisons sont maigrichons et sales, les femelles étant pleines. Pour ce qui est des chiens, ce sont les grands absents de la vie publique. Côté températures, il fait entre 27 et 35 degrés avec un petit vent bien agréable en soirée.